Le cocktail d’anticorps d’AstraZeneca en pré-infection efficace pour prévenir le COVID-19
AstraZeneca a annoncé vendredi que son cocktail d’anticorps monoclonaux anti-COVID-19 administré à des personnes n’ayant pas été infectées par le coronavirus SARS-CoV-2 permettait de réduire significativement le risque de survenue d’un COVID symptomatique, selon les résultats d’un essai clinique de phase 3.
Ce produit combine des copies, obtenues par génie génétique, de deux anticorps monoclonaux issus du plasma de deux patients convalescents ayant guéri d’une infection par le coronavirus SARS-CoV-2. Baptisé AZD7442, ce cocktail fait l’objet d’études cliniques pour déterminer son potentiel intérêt à la fois dans la prévention et le traitement du COVID-19.
Initialement découverte par le centre médical de l’université Vanderbilt de Nashville (Tennessee), cette combinaison d’anticorps monoclonaux à longue durée d’action, administrée à des participants non infectés par le coronavirus SARS-CoV-2, réduit de 77% le risque de développer un COVID-19 symptomatique par rapport au placebo avec un profil de sécurité comparable.
La bithérapie AZD7442, qui n’est pas un vaccin, est la première combinaison d’anticorps monoclonaux modifiés procurant potentiellement une protection de longue durée permettant de prévenir le COVID-19 dans un essai clinique, souligne le groupe pharmaceutique anglo-suédois dans son communiqué.
L’essai a porté sur près de 5.200 participants répartis dans 87 sites en Belgique, Espagne, aux Etats-Unis, en France et au Royaume-Uni.
Plus des trois quarts des participants – tous non contaminés par le SARS-CoV-2 à l’inclusion – présentaient des comorbidités considérées comme des facteurs de risque de COVID-19, dont certaines étaient également susceptibles de réduire la réponse immunitaire post-vaccination.
Ces données suggèrent donc qu’une dose de cette bithérapie, délivrée en intramusculaire, peut rapidement et efficacement prévenir une forme symptomatique de COVID-19, notamment chez des personnes pour lesquelles la vaccination n’est pas suffisante, souligne le Dr Myron Levin, qui a dirigé cette étude, cité dans le communiqué.
AstraZeneca précise qu’il se préparera à soumettre les données des tests – qui se poursuivent – sur l’utilisation d’AZD7442 en prévention pré et post-exposition aux autorités sanitaires afin d’obtenir l’autorisation de commercialiser ce traitement.
Le vice-président exécutif d’AstraZeneca responsable de la R&D biopharmaceutique, Menelas Pangalos, a précisé à Reuters que le groupe espérait obtenir une autorisation conditionnelle pour l’utilisation de cette bithérapie en prophylaxie pré-exposition « bien avant la fin de l’année ».
Le laboratoire avait annoncé en juin que cette bithérapie n’avait pas fait preuve de son efficacité dans la prévention du COVID-19 chez les cas contact.
AstraZeneca avait également connu de nombreux déboires lors du déploiement de son vaccin anti-COVID-19 (désormais réservé aux plus de 55 ans en France).
(Reportage Ludwig Burger à Francfort et Muvija M à Bengalore, avec la contribution de Myriam Rivet à Paris pour la version française, édité par Blandine Hénault)
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