Encore trop d’obstacles à la vaccination des réfugiés, selon le HCR
Trop d’obstacles empêchent encore les réfugiés de se faire vacciner contre la COVID-19, a déclaré jeudi l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), soulignant que seule une petite partie des 82,4 millions de personnes déplacées à travers le monde avaient pu recevoir un vaccin.
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« Partout à travers le monde, nous avons constaté un engagement indéfectible à ne pas laisser les réfugiés de côté dans les campagnes de vaccination contre la COVID-19. Mais les obstacles à la vaccination persistent tout de même », a indiqué Ann Burton, cheffe de la Section du HCR pour la santé publique.
L’organisation basée à Genève a signalé plusieurs types d’obstacles à la vaccination des réfugiés, dont l’éloignement des centres de vaccination, ou encore des systèmes d’inscription trop compliqués ou rédigés dans des langues non comprises par les réfugiés.
Dans certains pays, la vaccination exige des documents d’identité que n’ont pas de nombreux réfugiés et demandeurs d’asile. Dans d’autres, le coût des vaccins reste trop élevés pour les réfugiés, mettant à mal le principe d’accès équitable à la vaccination. Le manque d’informations – voire la désinformation dans certains cas – a également créé des obstacles à la vaccination des personnes déplacées.
L’agence onusienne a salué les efforts de certains pays, dont la Serbie, qui ont apporté des vaccins directement dans les centres d’asile et procédé à la vaccination de tous les réfugiés vivant dans des logements privés.
Le HCR espère que davantage d’efforts seront déployés pour vacciner 20 % des réfugiés à travers le monde. Il s’agit en effet d’un des objectifs du mécanisme COVAX, une initiative dirigée par l’OMS pour proposer un accès plus équitable aux vaccins aux pays à revenu faible et intermédiaire.
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