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Emmanuel Macron: La France est « en guerre » contre le coronavirus Covid-19

« Nous sommes en guerre » : Emmanuel Macron a dévoilé lundi soir une nouvelle série de mesures drastiques pour lutter contre la propagation de l’épidémie de coronavirus, dont la restriction de tous les déplacements en France à partir de mardi, la suspension des réformes et le report du second tour des municipales.

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Dans une allocution solennelle, le chef de l’Etat a reconnu qu’il demandait « un effort inédit » aux Français qu’il a appelés à ne céder ni « à la panique » ni « au désordre » en dépit d’une situation sanitaire qui se « dégrade fortement » avec, selon le dernier bilan du ministère de la Santé, 6.633 cas confirmés et 148 décès.

« Dès demain midi et pour quinze jours au moins nos déplacements seront très fortements réduits, cela signifie que les regroupements extérieurs, les réunions familiales ou amicales ne sont plus permises », a déclaré Emmanuel Macron dans un discours d’une vingtaine de minutes à l’Elysée.

« Seuls doivent demeurer les trajets nécessaires pour aller faire ses courses », pour se soigner, pour aller travailler « quand le travail à distance n’est pas possible ou pour faire un peu d’activité physique », a-t-il précisé.

« Toute infraction à ces règles sera sanctionnée », a prévenu le chef de l’Etat, sans donner plus de précisions sur la forme que prendraient ces sanctions. « Nous sommes en guerre sanitaire (…), l’ennemi est là (…) et cela requiert notre mobilisation générale ».

Sous le feu des critiques pour avoir autorisé la tenue du premier tour des élections municipales dimanche dernier, Emmanuel Macron a par ailleurs annoncé le report du second tour, initialement prévu pour dimanche.

« Le Premier ministre en a informé aujourd’hui même les chefs de partis représentés au Parlement, cette décision a fait l’objet d’un accord unanime », a-t-il fait savoir. Selon plusieurs sources politiques, le scrutin pourrait se tenir le 21 juin prochain.

RÉFORMES SUSPENDUES, HÔPITAL DE CAMPAGNE

Autre conséquence politique de l’épidémie, la suspension de toutes les réformes en cours, y compris la très contestée réforme des retraites. Un projet de loi « permettant au gouvernement de répondre à l’urgence et lorsque nécessaire de légiférer par ordonnance dans les domaines relevant strictement de la gestion de crise » sera présenté dès mercredi et soumis au Parlement jeudi.

Sur le plan sanitaire, les masques de protection seront désormais réservés en priorité à l’hôpital et à la médecine de ville et de campagne. Dans le Grand Est, l’un des principaux foyers de contamination dans l’Hexagone, un hôpital de campagne de santé des armées sera déployé en Alsace dans les prochains jours.

Cet hôpital sera à même d’accueillir à terme une trentaine de malades dans des conditions de réanimation, a précisé dans la soirée le ministre de la Santé Olivier Véran sur TF1.

Les malades dans un état sévère seront transférés ce mardi, « probablement par le biais d’un train sanitaire », pour « libérer de la place dans les services de réanimation et permettre aux équipes sur place de faire face à l’afflux continu de nouveaux malades », a-t-il ajouté.

L’ensemble de ces mesures seront précisées dans les jours qui viennent, notamment celles concernant les entreprises mais, a d’ores et déjà assuré Emmanuel Macron, « aucune entreprise ne sera livrée au risque de faillite, aucune Française, aucun Français, ne sera laissé sans ressource ».

Les plus petites entreprises qui se trouveraient en difficulté n’auront quant à elles « rien à débourser » – ni impôts ni cotisations sociales – et les factures de gaz ou d’électricité ainsi que les loyers seront suspendus.

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