Pas de risque accru de caillots avec la 2e dose d’AstraZeneca, selon une étude
Le risque d’apparition de caillots sanguins associés à un faible taux de plaquettes dans le sang, effet indésirable jugé « très rare » du vaccin contre le COVID-19 d’AstraZeneca, n’est pas plus élevé chez les personnes ayant reçu une deuxième dose de ce vaccin que dans la population générale, selon une étude publiée mercredi dans le « Lancet », revue médicale britannique hebdomadaire à comité de lecture.
Cette analyse, conduite et financée par le laboratoire anglo-suédois, a porté sur l’ensemble des cas de thromboses (caillots sanguins) et de thrombocytopénie (faible taux de plaquettes dans le sang) dans les 14 jours suivant l’administration de la première ou de la deuxième dose de ce vaccin recensés dans sa base de données mondiale de sécurité jusqu’au 30 avril dernier.
Rapportés aux bilans officiels des vaccinations officiels en Europe et au Royaume-Uni sur la même période, ils ont permis aux auteurs d’évaluer le taux d’incidence du syndrome thrombotique thrombocytopénique (STT) dans le sillage de l’administration d’une seconde dose de ce vaccin à 2,3 par million de personnes vaccinées.
Ce taux, significativement inférieur à celui observé après la première dose (8,1) s’avère « comparable à ceux observés dans les populations non vaccinées », précise le laboratoire dans un communiqué.
« Hormis en cas de survenue d’un STT après la première dose, ces résultats confortent le schéma vaccinal à deux doses de Vaxzeria, comme indiqué, afin de contribuer à protéger contre le COVID-19, y compris contre l’émergence de variants préoccupants » du coronavirus SARS-CoV-2, observe Mene Pangalos, vice-président exécutif d’AstraZeneca chargé de la R&D biopharmaceutique, cité dans le communiqué du groupe.
En dépit des rares effets indésirables potentiellement graves, l’Agence européenne des médicaments (EMA) a réaffirmé à plusieurs reprises que la balance bénéfices-risques du vaccin d’AstraZeneca, développé avec l’université d’Oxford, restait largement favorable.
Ce produit – rebaptisé Vaxzeria après ses déboires initiaux, qui sont allés jusqu’à des suspensions provisoires unilatérales dans plusieurs pays européens en mars – fait toujours l’objet d’une pharmacovigilance régulière.
Dans son dernier bilan, arrêté au 27 juin, l’AEM a fait état de 479 suspicions de cas de STT recensés en Europe (Union européenne et Royaume-Uni) dont 100 mortels, sur un total de plus de 51 millions de doses administrées dans la région.
En France, le vaccin d’AstraZeneca est réservé depuis le mois d’avril au plus de 55 ans (moins susceptibles de développer de tels troubles). Les personnes plus jeunes qui avaient déjà reçu une première dose de Vaxzeria ont depuis la mi-avril reçu en guise de deuxième dose vaccin à ARN messager (ARNm).
(Reportage Myriam Rivet à Paris, édité par Jean-Stéphane Brosse)
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