Wall Street finit dans le rouge son pire trimestre depuis début 2020
La Bourse de New York a fini en baisse jeudi pour la dernière séance d’un trimestre de tensions, surtout en septembre, marqué par les inquiétudes provoquées par le variant Delta du coronavirus et par la crainte de l’inflation.
L’une des causes récentes de souci pour les investisseurs s’est toutefois dissipée en cours de séance avec l’adoption par le Congrès américain d’une nouvelle loi de finances provisoire pour l’Etat fédéral, permettant d’éviter de justesse un « shutdown » des administrations aux Etats-Unis.
L’indice Dow Jones a néanmoins cédé 1,59%, ou 546,8 points, à 33.843,92 points.
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Le S&P-500, plus large, a perdu 51,92 points, soit 1,19%, à 4.307,54 points.
Le Nasdaq Composite, à forte composante technologique, a reculé de son côté de 63,86 points (-0,44%) à 14.448,58 points.
Ces trois indices enregistrent leur plus mauvaise performance trimestrielle depuis le début de l’année 2020, lorsque le déclenchement de la crise du COVID-19 a soudainement paralysé l’économie mondiale. Le Dow termine même la période juillet-septembre dans le rouge (-1,9%), comme le Nasdaq (-0,38%), alors que le S&P-500 affiche un modeste gain de 0,23%.
Le mois de septembre a été particulièrement difficile avec des baisses de 4,29% pour le Dow, de 4,76% pour le S&P, après sept mois consécutifs de hausse, et de 5,31% pour le Nasdaq. Il s’agit du pire mois depuis mars 2020 pour ces deux derniers indices.
Les indicateurs macroéconomiques du jour n’ont pas contribué à rassurer les investisseurs, avec notamment une hausse inattendue des inscriptions au chômage la semaine dernière aux Etats-Unis.
Les intervenants de marché seront attentifs vendredi aux données sur les dépenses des ménages, sur l’inflation et sur l’activité manufacturière pour obtenir de nouvelles indications sur l’évolution de l’activité aux Etats-Unis et ses conséquences possibles sur la politique monétaire de la Réserve fédérale.
(version française Bertrand Boucey)
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