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Wall Street attendue en légère hausse, l’Europe progresse avec le pétrole

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par Diana Mandia

(Reuters) – Wall Street est attendue en légère progression et les Bourses européennes sont dans le vert vendredi à mi-séance, à l’exception de Londres, soutenues notamment par les valeurs liées à l’énergie, qui bénéficient de la flambée des prix du pétrole alors que les craintes d’une aggravation du conflit au Proche-Orient s’intensifient.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture en hausse de 0,13% pour le Dow Jones, de 0,27% pour le Standard & Poor’s-500 et de 0,39% pour le Nasdaq.

À Paris, le CAC 40 gagne 0,43% à 7.509,71 points vers 11h39 GMT. A Francfort, le Dax avance de 0,13% et à Londres, le FTSE 100 cède 0,58%.

L’indice EuroStoxx 50 est en hausse de 0,23%, le FTSEurofirst 300 de 0,08% et le Stoxx 600 de 0,02%.

Les marchés d’actions avancent lors de la dernière séance de la semaine, les investisseurs restant toutefois sur leurs gardes concernant une éventuelle nouvelle escalade des tensions au Moyen-Orient après que le président Joe Biden a indiqué jeudi que l’infrastructure pétrolière iranienne pourrait être une cible dans le cadre de la réponse à l’attaque de l’Iran.

Les propos du président américain n’ont pas manqué de faire grimper les cours du pétrole, déjà en forte hausse depuis la salve de missiles lancés par Téhéran sur le territoire israélien. Le secteur européen sur le STOXX avance ainsi de 1,12%.

Les analystes de LBP AM notent toutefois que, malgré les risques, le marché reste focalisé sur l’évolution de la croissance et de l’inflation du fait de leur incidence sur les politiques monétaires.

En effet, les investisseurs ne détournent pas leur attention de la Banque centrale européenne (BCE), qui se réunira le 17 octobre pour décider des coûts d’emprunt, les traders misant largement sur une réduction de 25 points de base, la troisième depuis celles de juin et septembre.

En France, la production industrielle et la production manufacturière ont enregistré une nette hausse sur un mois en août, ce qui devrait soulager le marché à un moment où la santé de l’économie de la zone euro reste une source d’inquiétude en raison de la faiblesse des chiffres d’activité du secteur des services et de l’industrie allemande

LES VALEURS À SUIVRE À WALL STREET

Aux États-Unis, les marchés restent sur le qui-vive avant la publication du rapport mensuel sur l’emploi à 14h30, que les investisseurs surveillent de près pour obtenir des indices sur la rapidité avec laquelle la Fed est susceptible de réduire les taux d’intérêt.

Les ports de la côte Est et du Golfe ont commencé à rouvrir jeudi soir après que les travailleurs ont conclu un accord salarial avec leurs employeurs, mais la résorption de l’arriéré de marchandises risque de prendre du temps. L’action cotée à New York de Zim Integrated Shipping Services recule de 7% en avant-Bourse.

Spirit Airlines perd pour sa part 44% avant l’ouverture du marché, le Wall Street Journal ayant rapporté que le groupe était en pourparlers avec les détenteurs d’obligations sur les conditions d’un dépôt de bilan.

VALEURS EN EUROPE

A Paris, Scor et Covivio grimpent de 3,1% et 4%, respectivement, après avoir été l’objet de relèvements de recommandation.

Rémy Cointreau (-2,7%) et Pernod Ricard (-1,6%) sont sous pression, le secteur français du cognac se disant « sacrifié » dans le conflit commercial entre l’UE et la Chine, en réponse à l’annonce que la Commission avait reçu un soutien suffisant de la part des Etats membres pour aller de l’avant avec sa surtaxe sur les véhicules électriques fabriqués en Chine.

Le secteur automobile européen, en passe d’enregistrer une chute de près de 7% cette semaine après une salve d’avertissements sur résultats, a en revanche peu réagi.

Les grands noms du luxe et les banques du CAC 40 restent largement stables après que le Premier ministre Michel Barnier a annoncé qu’il préparait des mesures « ciblées » qui affecteront temporairement les groupes dont le chiffre d’affaires est supérieur à 1 milliard d’euros. Goldman Sachs écrit dans une note que seulement 15% des revenus des entreprises du CAC 40 sont générés en France.

Ailleurs en Europe, les actions des groupes de transport maritime reculent après l’accord entre les dockers et les opérateurs portuaires de la côte Est des États-Unis pour mettre fin à la grève. Selon Yang Ji-hwan, analyste chez Daishin Securities, les investisseurs qui s’attendaient à ce que les prix du fret augmentent à court terme en raison de la grève vendent leurs actions maintenant que le mouvement de protestation a pris fin. A.P. Moeller-Maersk perd 5,4% et Hapag-Lloyd 13%.

DSV gagne 8,2% après avoir levé près de 50 milliards de dollars pour l’achat de Schenker, la branche logistique de Deutsche Bahn.

TAUX

Les rendements de la zone euro progressent pour la troisième journée consécutive après avoir chuté à des plus bas de plusieurs mois en début de semaine à la suite de la publication des chiffres rassurants de l’inflation dans la zone euro.

Le rendement du Bund allemand à dix ans prend 5,3 points de base à 2,1900% et le deux ans gagne 6,2 à 2,1340%.

Aux Etats-Unis, le rendement des Treasuries à dix ans avance de 1,3 points de base à 3,8630% avant les chiffres sur l’emploi.

CHANGES

Le dollar est resté proche de son plus haut niveau en six semaines vendredi, avant la publication de données cruciales sur l’emploi qui pourraient dicter la trajectoire des taux d’intérêt américains, tandis que le yen a bondi, couronnant une semaine turbulente marquée par l’incertitude quant aux perspectives de la politique monétaire japonaise. Le dollar perd 0,13% face à un panier de devises de référence, tout en restant proche de son plus haut niveau en six semaines, soutenu par les craintes géopolitiques et son statut de valeur refuge.

L’euro grappille 0,04% à 1,1035 dollar.

PÉTROLE

Les prix du pétrole sont en voie de réaliser un fort gain hebdomadaire en raison des craintes suscitées par la situation au Proche-Orient, en particulier la réponse d’Israël à l’attaque iranienne du début de la semaine.

« On craint de plus en plus qu’Israël ne prenne pour cible l’infrastructure pétrolière iranienne dans sa réponse, ce qui pourrait provoquer de nouvelles représailles entraînant les États voisins dans le conflit », dit Ashley Kelty, analyste chez Panmure Gordon.

PRINCIPAUX INDICATEURS ÉCONOMIQUES À L’AGENDA DU 4 OCTOBRE:

PAYS GMT INDICATEUR PÉRIODE CONSENSUS PRÉCÉDENT

US 12h30 Rapport mensuel sur l’emploi Septembre 4,2% 4,2%

(Certaines données peuvent accuser un léger décalage)

(Rédigé par Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)

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