Scholz s’oppose aux amendes de l’UE aux constructeurs automobiles dépassant les limites de CO2
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.BERLIN (Reuters) – Le chancelier allemand Olaf Scholz s’est exprimé lundi contre les amendes et sanctions infligées dans l’Union Européenne (UE) aux constructeurs automobiles qui ne respectent pas les limites d’émissions de dioxyde de carbone.
« L’argent doit rester dans les entreprises pour la modernisation de leur propre industrie, de leur propre entreprise », a-t-il déclaré aux journalistes.
Plus tôt dans la journée, le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, s’est dit ouvert à une suspension temporaire des amendes dues en 2025, à condition que les constructeurs automobiles dépassent leurs objectifs de réduction en 2026 et 2027.
« En ce qui concerne les limites du parc automobile, ma position est la suivante : Nous nous en tenons aux limites du parc automobile et nous sommes pragmatiques en ce qui concerne la transition », a-t-il déclaré à l’issue d’une réunion avec le ministre italien de l’Industrie, Adolfo Urso, à Berlin.
Robert Habeck a ajouté que ces propositions donneraient aux entreprises une certaine flexibilité et les inciteraient à faire de nouveaux progrès en matière de protection du climat, sans les obliger à payer des milliards d’euros d’amendes.
Selon la réglementation de l’UE, les émissions moyennes des voitures neuves immatriculées en 2025 doivent être inférieures de 15% à celles de 2021, objectif mis à mal compte tenu de la baisse des ventes de véhicules électriques sur le marché européen.
(Reportage Andreas Rinke, Markus Wacket et Christian Kraemer ; rédigé par Sarah Marsh et Riham Alkousaa ; version française Etienne Breban ; édité par Augustin Turpin)