Ouverture d’une enquête en France sur la mort de la journaliste maltaise
Le parquet national financier français a annoncé mercredi l’ouverture d’une enquête préliminaire dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de la journaliste maltaise, Daphne Caruana Galizia, portant sur un possible lien entre des activités économiques en France et la corruption d’agents publics étrangers.
Reporters sans frontière (RSF) et la famille de cette journaliste assassinée en 2017 avaient déposé plainte début décembre en France pour « complicité d’assassinat » et « corruption ».
A la suite de cette plainte, « le procureur de la République financier a ouvert ce jour une enquête préliminaire pour rechercher si les activités économiques localisées en France des personnes soupçonnées par la justice maltaise d’avoir joué un rôle dans l’assassinat de Daphne Caruana Galizia ont été le support d’une corruption d’agents publics étrangers », peut-on lire dans un communiqué du parquet.
Daphne Caruana Galizia, qui enquêtait sur des scandales de corruption et des affaires de blanchiment d’argent ou de trafic d’influence, a été tuée le 16 octobre 2017 par l’explosion d’une bombe placée sous sa voiture.
Huit mois avant sa mort, elle avait évoqué l’existence d’une société basée à Dubaï, appelée 17 Black Limited, qui, selon elle, entretenait des liens avec des responsables politiques maltais.
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