Municipales: Eléonore Laloux, trisomique, promet une société plus inclusive
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Atteinte de trisomie 21, Eléonore Laloux, âgée de 34 ans, s’est toujours battue pour faire accepter sa différence. Elle pourrait devenir l’une des premières femmes porteuses de cette maladie génétique élue aux élections municipales.
« Je suis prête à me battre sur l’inclusion et travailler un peu plus sur l’accessibilité », a-t-elle dit à Reuters, dans son appartement, où elle vit seule depuis huit ans, yeux pétillants, serre-tête multicolore dans les cheveux.

En photo, Eléonore Laloux dans son appartement à Arras, France. /Photo prise le 28 février 2020/REUTERS/ Pascal Rossignol
Eléonore Laloux est candidate aux élections municipales du 15 et 22 mars prochain sur la liste du maire sortant d’Arras, ville d’un peu plus de 40.000 habitants située dans le Pas-de-Calais, connue pour son style baroque et son beffroi.
La jeune femme a de bonnes chances d’être élue. Frédéric Leturque, maire centriste qui compte au sein de ses rangs des membres La République en marche (LaRem), avait obtenu aux dernières élections 56,51% des voix, ce qui lui avait permis de passer dès le premier tour.
« Il me fait confiance parce que je suis une fille qui est dynamique, qui met un peu plus de couleurs, qui aime la vie », dit cette fan de Bob Dylan qui joue de la guitare électrique.
Déterminée, la fondatrice de l’association « Les amis d’Eléonore », qui lutte contre la discrimination à l’encontre des personnes atteint de trisomie 21, a rédigé une liste d’une dizaine de propositions pour Arras, axées sur le respect, la propreté et l’inclusion, son combat de toujours.

En photo, Eléonore Laloux participe à un rassemblement politique pour les prochaines élections locales, à Arras, France. /Photo prise le 28 février 2020/REUTERS/Pascal Rossignol
Y figurent, des couloirs réservés pour les bus et les vélos, des parcs à chiens, des bus électriques avec plates-formes pour permettre aux personnes handicapées de monter, un marquage en braille pour indiquer les passages piétons.
« Je me suis battue pour vivre et je me bats encore (…) pour l’inclusion. Les personnes qui sont en situation de handicap, pour moi, ont leur place dans la société », explique-t-elle.
« TRISO ET ALORS! »
Fière de son indépendance, elle retrace dans son livre « Triso et alors! » son parcours et ses obstacles. Elle y raconte avoir vécu des « moments très difficiles », avoir été victime de « moqueries » et de « maltraitance ».
Encouragée par ses parents, qui ont tenu à ce qu’elle suive une scolarité normale, elle poursuit ses études jusqu’au lycée professionnel, effectue plusieurs stages, puis décroche un CDI au service facturation d’un hôpital privé d’Arras.

En photo, Eléonore Laloux et la co-candidate Sylvie Noclercq font campagne dans les rues d’Arras, France. /Photo prise le 28 février 2020/REUTERS/ Pascal Rossignol
Depuis, elle multiplie les interventions publiques pour faire connaître la trisomie, un parcours qui se solde par une visite à l’Elysée en 2015.
« Eléonore, je pense, va nous permettre de faire un pas de géant parce que le handicap qu’elle porte et assume, la force de caractère qui est la sienne (…) vont nous interroger », résume Frédéric Leturque, lors de la présentation de son programme.
Elle « aura une délégation comme les autres » élus et certaines de ses idées seront testées, assure-t-il.
Les réactions à Arras ne tardent pas. « Quand je l’ai vue sur le programme d’Arras, je me suis dit : ‘Mince, quelle bonne nouvelle' », s’exclame Chantal Legrand, employée d’une chocolaterie, alors qu’Eléonore tracte dans le centre-ville.
Les retours positifs montrent que « les regards changent », dit cette dernière. « Je suis très fière de ça ».
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