Mais quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ne sache pas ce que fait ta droite, afin que ton aumône se fasse en secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. Matthieu 6:3
Le thème du sermon de Jésus passe maintenant des relations humaines aux devoirs religieux, comme la pratique de l’aumône, la prière et le jeûne. Jésus y ajoute une recommandation concernant les inquiétudes. Pratiquer la justice doit répondre à un besoin, et non attirer l’attention d’autrui sur soi-même. Celui qui fait l’aumône, prie ou jeûne dans le but de se faire une réputation de piété s’expose au piège de l’hypocrisie.
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La majorité des habitants de ce monde sont pauvres. Nous devons donc donner généreusement. D’ailleurs, les Juifs considéraient la pratique de l’aumône comme un devoir sacré, une œuvre de justice (Deutéronome 15:7-11 ; Psaumes 112:9).
On faisait la collecte pour les pauvres pendant le service qui se déroulait dans la synagogue, et les donateurs donnaient souvent généreusement pour être vus. Ils étalaient leurs richesses pour attirer l’attention sur eux-mêmes. C’est comme s’ils sonnaient de la trompette avant de donner.
Ceux qui agissent ainsi sont des hypocrites ou des acteurs (Matthieu 6:2). Leur seule récompense se résume aux honneurs et à l’admiration qu’ils reçoivent des gens. Il vaut mieux donner sans être vu des hommes pour ne pas mettre le bénéficiaire dans la gêne.
Seul Dieu, qui voit dans le secret (Matthieu 6:3-4), le saura. La récompense du donateur est beaucoup plus grande et plus importante, puisqu’elle a des prolongements éternels. C’est Dieu lui-même qui récompense cette façon de donner.