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Macron en visite à Rome pour tenter d’apaiser ses relations avec Meloni

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par Michel Rose et Giselda Vagnoni

PARIS/ROME (Reuters) – Le président français Emmanuel Macron se rend à Rome mardi pour tenter d’apaiser ses relations avec la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, après des tensions liées à l’Ukraine, au commerce et aux relations avec les États-Unis.

Les deux dirigeants ont notamment préconisé ces derniers mois des approches différentes, voire concurrentes, du retour à la Maison blanche du président américain Donald Trump.

Giorgia Meloni, dont le pays jouit d’un important excédent commercial avec les États-Unis, cherche à maintenir un alignement de l’Europe sur les États-Unis, lançant le slogan « Make the West great again » lors d’une rencontre avec Donald Trump à Washington en avril. Emmanuel Macron défend pour sa part la vision d’une UE plus indépendante.

Concernant l’Ukraine, la présidente du Conseil italien a notamment exprimé son scepticisme à l’égard de la « coalition des volontaires » d’Emmanuel Macron et du projet franco-britannique visant à envoyer des troupes de maintien de la paix dans le pays après la guerre avec la Russie, une hypothèse qui fait peur en Italie.

Après des mois de tension latente entre les deux dirigeants aux profils très différents – un Emmanuel Macron fervent pro-européen face à une Giorgia Meloni aux origines nationalistes dans un pays à forte inclination transatlantique -, leurs différends se sont manifestés publiquement ces dernières semaines.

Giorgia Meloni a notamment été critiquée dans son pays pour ne pas s’être rendue à Kyiv avec le président français et les dirigeants allemand, britannique et polonais le 10 mai, puis pour avoir manqué un entretien téléphonique avec Donald Trump et le président ukrainien Volodimir Zelensky lors d’un sommet en Albanie la semaine suivante.

Alors que la présidente du Conseil italien avait justifié son absence en disant que les échanges portaient sur l’envoi de troupes en Ukraine, Rome n’a pas supporté qu’Emmanuel Macron la corrige publiquement en déclarant qu’ils visaient à établir un cessez-le-feu et en semblant comparer, aux yeux de Rome, la justification de Giorgia Meloni à la « désinformation russe ».

« UNE QUESTION DE NÉCESSITÉ, PAS DE NOSTALGIE »

Selon l’Elysée, Emmanuel Macron a pris l’initiative de la rencontre prévue mardi et a tenté de minimiser tout désaccord, affirmant que la réunion et le dîner de travail, tous deux fermés à la presse, seraient pour lui l’occasion de faire preuve « de respect » et « d’amitié ».

« Le Président de la République, quelles que soient les sensibilités politiques (…), est disponible pour chacun de nos partenaires européens », a-t-on déclaré à l’Elysée lors d’un point presse organisé en amont de la visite d’Emmanuel Macron.

Selon la présidence française, les deux dirigeants discuteront des garanties de sécurité pour l’Ukraine, de l’accord commercial du Mercosur et des droits de douane américains, ainsi que de la coopération industrielle entre leurs deux pays, y compris celle du constructeur automobile franco-italien Stellantis, qui a nommé un nouveau directeur général italien le 28 mai.

Des responsables italiens ont déclaré que la rencontre visait à « jeter les bases d’un nouveau renforcement des relations » entre les deux pays et que la situation au Moyen-Orient et en Libye serait également abordée.

L’Italie et la France craignent que la Russie ne renforce sa présence dans l’est de la Libye après la chute fin 2024 du régime de Bachar al Assad en Syrie, allié de Moscou, afin de conserver une position en Méditerranée.

« Cette rencontre Macron-Meloni n’a pas pour but de raviver l’amitié franco-italienne. C’est une question de nécessité, pas de nostalgie », a déclaré Francesco Galietti, directeur général de la société de conseil Policy Sonar, basée à Rome, ajoutant que les deux pays auraient intérêt à trouver un terrain d’entente sur la Libye « rapidement ».

(Reportage de Michel Rose et Giselda Vagnoni, version française Benjamin Mallet, édité par Kate Entringer)

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