L’Ukraine doit pouvoir choisir son avenir, affirment 26 dirigeants de l’UE
BRUXELLES (Reuters) – A trois jours du sommet Trump-Poutine en Alaska, les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Union européenne, à l’exception du Premier ministre hongrois Viktor Orban, ont réaffirmé mardi la nécessité pour l’Ukraine de pouvoir choisir son avenir.
« Des négociations significatives ne peuvent avoir lieu que dans le contexte d’un cessez-le-feu ou d’une réduction des hostilités », soulignent les 26 dirigeants européens dans une déclaration conjointe rédigée lundi et publiée mardi.
« Nous partageons la conviction qu’une solution diplomatique doit protéger les intérêts sécuritaires vitaux de l’Ukraine et de l’Europe », ajoutent-ils.
L’Ukraine et l’Europe craignent que Donald Trump, qui rencontrera Vladimir Poutine vendredi, ne dicte des conditions de paix défavorables à l’Ukraine.
Les responsables européens, qui espèrent s’entretenir mercredi par visioconférence avec le président américain, en présence du président ukrainien Volodimir Zelensky, insistent notamment sur la nécessité de sauvegarder la souveraineté de l’Ukraine, d’obtenir des garanties de sécurité et de permettre à Kyiv de choisir sa propre voie.
« Une Ukraine capable de se défendre efficacement fait partie intégrante de toute garantie de sécurité future », insistent les Vingt-Six dans leur déclaration conjointe.
« L’Union européenne souligne le droit inhérent de l’Ukraine à choisir son propre destin et continuera de soutenir l’Ukraine sur son chemin vers l’adhésion à l’UE », ajoutent-ils.
Seule voix discordante au sein de l’UE, Viktor Orban, qui ne cache pas ses sympathies pour le Kremlin, a moqué la volonté des Européens de « lancer des instructions du banc de touche ».
« La seule action sensée de la part des dirigeants de l’UE serait d’amorcer un sommet UE-Russie, en prenant exemple sur le sommet USA-Russie », a-t-il dit dans un message sur X.
Donald Trump a provoqué la consternation à Kyiv et au sein de l’UE en évoquant dès vendredi dernier la nécessité « d’échanges de territoires pour le bien des deux parties », ce qu’il a encore réitéré lundi, alors que la Russie occupe environ un cinquième du territoire ukrainien et que l’Ukraine revendique une parcelle de territoire russe dans la région de Koursk.
Le président américain a déclaré lundi que sa rencontre avec Vladimir Poutine lui permettrait de « prendre la température » et de juger si le président russe veut ou non faire la paix en Ukraine, après trois ans et demi de guerre.
Dans un message sur X, Volodimir Zelensky a déclaré mardi que la Russie préparait de nouvelles offensives alors même que se prépare le sommet en Alaska.
« Nous constatons que l’armée russe ne se prépare pas à arrêter la guerre. Au contraire, elle effectue des mouvements indiquant les préparatifs de nouvelles opérations offensives », a déclaré le président ukrainien sans autres détails.
« Dans de telles circonstances, il est important que l’unité du monde ne soit pas menacée », a-t-il ajouté.
Selon le site ukrainien DeepState, dont la cartographie des lignes de front fait autorité, les forces russes ont réussi à percer les défenses ukrainiennes sur une largeur d’une dizaine de kilomètres à l’est de la ville minière de Dobropillia, dans l’oblast de Donetsk.
(Lili Bayer et Lidia Kelly, Jean-Stéphane Brosse pour la version française, édité par Blandine Hénault)
Faites un don maintenant pour nous aider à poursuivre notre mission !
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises pose la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.
Ne perdons pas la bataille idéologique
Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.Les évangéliques pris pour cible
L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percé de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.Faire contrepoids
A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information. Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.A quoi serviront vos dons ?
Nous avons l’ambition de développer une plateforme de médias suffisamment compétitive. Vos dons nous permettront de créer des émissions chrétiennes de qualité, de réaliser plus d’investigation, de reportages et d’enquêtes de terrain, d'organiser des débats sur des sujets de société, et de recruter du personnel compétent.Il nous faudra également développer davantage notre présence sur le terrain, produire plus de reportages, investir dans du matériel.
Le Journal Chrétien est un média libre, indépendant, sans publicité, accessible à tous grâce à la fidélité et à la générosité de ses lecteurs.
Votre don (défiscalisable à 66%), petit ou grand, est plus qu’un geste. C’est un acte militant et chrétien !

