Lisbonne en deuil après la mort de 16 personnes dans l’accident d’un funiculaire
LISBONNE (Reuters) – Les autorités portugaises s’efforçaient jeudi de comprendre les raisons de l’accident de funiculaire ayant fait 16 morts et 22 blessés la veille à Lisbonne, où les drapeaux ont été amenés à mi-mât en signe de deuil à la suite de cette catastrophe frappant l’un des emblèmes touristiques de la ville.
Des vidéos des lieux de l’accident montrent la carcasse de l’une des deux voitures jaunes du funiculaire de Gloria toujours encastrée dans un immeuble après son déraillement dans un virage en bas d’une pente abrupte.
Les deux autres funiculaires de la capitale du Portugal ont été mis à l’arrêt afin de procéder à des inspections.
Habitant de Lisbonne, Abel Esteves, âgé de 75 ans, sa femme et leur petit-fils faisaient partie des 40 passagers de l’autre cabine du funiculaire de Gloria, alors au bas de la colline, lorsqu’ils ont vu le wagon en perdition dévaler la pente à toute allure.
« Quand j’ai vu l’autre voiture descendre, j’ai dit à ma femme ‘Nous allons tous mourir ici' », a-t-il dit. « Il a pris une vitesse énorme, a fait un léger virage et a percuté l’immeuble dans une explosion assourdissante. »
Le Premier ministre portugais, Luis Montenegro, a réclamé jeudi lors d’une conférence de presse que l’enquête aboutisse rapidement.
« C’est l’une des plus grandes tragédies humaines de notre histoire récente », a-t-il dit, en avançant un bilan de 16 morts.
Quinze personnes sont mortes sur place et une autre a succombé à ses blessures durant la nuit. Margarida Martins, responsable des services de secours de Lisbonne, avait auparavant fait état d’un bilan de 17 morts.
Une Française figure parmi les blessés, a dit le Quai d’Orsay, sans préciser la gravité de son état.
LE SYSTÈME DE FREINAGE INSPECTÉ
Manuel Leal, responsable national de la Fectras, syndicat des transports, a déclaré aux chaînes de télévision que les employés du funiculaire de Gloria, attraction emblématique de Lisbonne, s’étaient plaints régulièrement de problèmes avec le câble du funiculaire rendant compliquées les phases de freinage. Il a toutefois ajouté qu’il était prématuré d’attribuer la catastrophe à ces problèmes.
La Carris, société publique des transports de Lisbonne, a assuré dans un communiqué que « tous les protocoles de maintenance avaient été respectés », notamment les entretiens hebdomadaires et mensuels et les inspections quotidiennes.
Sur les lieux de l’accident, des enquêteurs se sont affairés depuis mercredi soir, prenant des photos du véhicule écrasé le long de l’immeuble mais inspectant également le système de freinage de l’autre voiture intacte, quelques mètres en contrebas.
Les deux voitures du funiculaire, chacune capable de transporter une quarantaine de personnes, sont fixées aux deux extrémités d’un câble et sont ainsi censées se faire contrepoids. Elles se déplacent à l’aide de moteurs électriques.
Alors que le câble semble s’être rompu, la voiture qui descendait la pente de 265 mètres n’avait apparemment plus de frein et a déraillé dans un virage avant de s’encastrer dans un immeuble.
L’autre voiture, qui se trouvait au bas de la pente, a brusquement reculé de quelques mètres mais ne semble pas avoir été endommagée. Des vidéos prises par des passants montrent des passagers sauter par les fenêtres.
La ligne de Gloria, ouverte en 1885, relie le centre historique de Lisbonne près de la place de Restauradores au quartier de Bairro Alto, ou Quartier Haut, réputé pour sa vie nocturne.
Elle transporte environ trois millions de passagers par an, selon les données de la municipalité.
(Andrei Khalip, Inti Landauro, Sergio Goncalves, avec John Irish, rédigé par Charlie Devereux, version française Bertrand Boucey, édité par Blandine Hénault)
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