L’instabilité politique inquiète le président du Medef
PARIS (Reuters) -Le président du Medef, Patrick Martin, s’est inquiété mercredi d’un risque accru d’instabilité engendré par la décision de François Bayrou de demander un vote de confiance le 8 septembre et d’une situation politique « désolante » en France qui s’inscrit dans un panorama général déjà « assez préoccupant » pour les entreprises.
Le pari du Premier ministre, même s’il a le mérite « d’appeler un chat un chat » aux yeux du patron des patrons, « surajoute dans l’esprit des entrepreneurs à ce climat d’incertitude qui n’est pas bon pour l’économie », a dit Patrick Martin sur franceinfo.
« Ça suffit, on ne joue pas avec l’économie », a-t-il ajouté en estimant que « la tonalité » n’était déjà pas « très joyeuse », avec une « croissance atone », un marché de l’emploi « en train de se retourner » et des investissements en berne depuis trois ans.
« Je lance un appel à la responsabilité. Bien sûr, il y a des échéances électorales (…), mais la situation est assez critique », a déclaré le président du Medef, dont l’Université d’été s’ouvre ce mercredi. « On est en train de décrocher » face aux autres pays, a-t-il martelé.
Sur France Inter, Gabriel Attal a assuré vouloir « jeter toutes ses forces dans la bataille » pour aider François Bayrou à « tenir » et « rester Premier ministre », au nom de la stabilité du pays, en « tendant la main » et en construisant des ponts » avec d’autres forces politiques, alors que sur le papier, l’addition des voix de la gauche et du Rassemblement national condamne mathématiquement le chef du gouvernement.
L’ex-Premier ministre s’est également montré sceptique sur la perspective d’une nouvelle dissolution, une des possibilités qui s’offrirait à Emmanuel Macron en cas de chute de François Bayrou, avec celle de nommer un nouveau Premier ministre.
« Je n’ai pas le sentiment que la situation politique ait été particulièrement clarifiée », a dit Gabriel Attal à propos de la dissolution prononcée par le chef de l’Etat au soir des élections européennes de juin 2024, laquelle avait entraîné son départ de Matignon.
Dans un sondage Ifop réalisé auprès de 1.000 personnes pour LCI et diffusé mercredi, 63% des personnes interrogées souhaitent la dissolution de l’Assemblée nationale et la tenue de nouvelles législatives, même si 51% ne croient pas qu’Emmanuel Macron prendra une telle décision.
Dans l’hypothèse de nouvelles élections, le président du groupe parlementaire PS à l’Assemblée, Boris Vallaud, a estimé dans les colonnes de Libération qu’un accord programmatique entre LFI et le PS « ne paraît pas concevable » même si la question d’une alliance se poserait « circonscription par circonscription ».
(Rédigé par Jean-Stéphane Brosse, avec Sudip Kar-Gupta, édité par Kate Entringer)
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