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En France, l’exécutif appelle à la fin de la grève contre les retraites

Au lendemain d’un « compromis » trouvé avec les syndicats réformistes sur l’âge pivot, le Premier ministre Edouard Philippe a appelé dimanche à la fin de la grève contre le projet de réforme du système des retraites dont la CGT et FO, entre autres, continuent de réclamer le retrait pur et simple.

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« Nous allons aller au bout », a prévenu le chef du gouvernement sur France 2. « Au fond, tous ceux qui incitent à poursuivre la grève envoient peut-être (les grévistes-NDLR) dans une impasse (…) Je pense qu’ils devraient prendre leurs responsabilités ».

Après plus d’un mois de mouvement social, qui s’est traduit par d’importantes perturbations dans les transports, Edouard Philippe s’est dit disposé samedi à retirer du projet de loi la mesure d’âge pivot assorti d’un bonus/malus qu’il souhaitait fixer à 64 ans en 2027 afin d’inciter les Français à travailler plus longtemps et équilibrer ainsi financièrement le système.

Cette proposition, qui a été saluée par l’Unsa, la CFDT et la CFTC, qui avaient fait du maintien de cette mesure un casus belli, est toutefois conditionnée « aux mesures permettant d’atteindre l’équilibre financier en 2027 » que les partenaires sociaux sont appelés à trouver lors d’une « conférence de financement » qui durera jusqu’au fin avril.

Faute de quoi, a prévenu le Premier ministre, l’exécutif prendra par ordonnance les mesures qu’il estime nécessaires pour atteindre l’équilibre en 2027.

« Je pense toujours à titre personnel que l’âge pivot est la meilleure façon de garantir le retour à l’équilibre du système », a souligné Edouard Philippe dimanche soir, mais « ce qui compte ce n’est pas l’instrument, c’est l’objectif, c’est l’équilibre ».

A la question de savoir si faute d’accord entre les partenaires sociaux la mesure de l’âge pivot pourrait revenir, le Premier ministre a répondu : « Je ne laisserai pas passer, le gouvernement ne laissera pas passer un projet de loi » qui ne comporterait pas « des mesures de remise à l’équilibre à l’horizon 2027 car ce ne serait pas responsable (…) ».

LA CGT ET FO NE DESARMENT PAS

L’exécutif ayant écarté une baisse des pensions et une « hausse du coût du travail », les marges de manoeuvre des partenaires sociaux sont minces. La question du recours au fonds de réserve des retraites ou la prise en compte de la pénibilité afin de différencier les âges de départ à la retraite ont circulé ces derniers jours comme pistes possibles.

Pour les syndicats opposés au régime universel à points que le gouvernement souhaite mettre en place en remplacement des 42 régimes existants, le « compromis » trouvé avec les centrales réformistes ne signe en rien la fin du mouvement social.

« On assiste au même scénario qu’avec l’assurance chômage l’année dernière » lorsque, faute d’accord entre partenaires sociaux sur un système de bonus-malus, le gouvernement avait repris la main et modifié les règles, a dénoncé FO dans un communiqué samedi.

Dans ce contexte, l’intersyndicale (CGT, FO, CFE-CGC, FSU, Solidaires et organisations de jeunesse) a confirmé son appel à manifester le 16 janvier.

Dans les transports, la grève devrait également se poursuivre, la CGT étant majoritaire à la SNCF et l’Unsa-RATP, majoritaire, n’ayant pas appelé à ce stade à la reprise du travail.

Lundi, la SNCF prévoit huit trains TGV sur dix en moyenne, sept TER et Transilien sur dix, un trafic international « peu perturbé » et quatre Intercité sur dix. Côté RATP, le trafic s’améliore mais sera toujours perturbé – et « très perturbé » mardi.

« Les embrouilles de dernières minutes ne changent rien au fond ni même à la forme du projet gouvernemental », a estimé le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, dans un billet intitulé « tenir bon », publié dimanche sur son blog. « Ces gens surestiment leur pouvoir et sous-estiment l’exaspération populaire ».

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