L’Europe finit dans le vert avant les « minutes » de la Fed
par Claude Chendjou
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect. Ensemble, faisons du Journal Chrétien un contre-pouvoir d'influence.
JE FAIS UN DON MAINTENANTPARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont terminé en hausse mercredi et Wall Street était également dans le vert à mi-séance, l’indice S&P 500 ayant inscrit un record, dans un mouvement d’optimisme avant la publication du compte rendu de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed).
À Paris, le CAC 40 a fini sur un gain de 0,52% à 7.560,09 points. Le Footsie britannique a avancé de 0,65% et le Dax allemand a pris 1%.
L’indice EuroStoxx 50 a progressé de 0,68%, le FTSEurofirst 300 de 0,65% et le Stoxx 600 de 0,66%.
Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones gagne 0,88% après avoir touché un niveau sans précédent à 5.790,43 points. Le Standard & Poor’s 500 avance de 0,61% et le Nasdaq de 0,51%.
La majorité des principaux compartiments du S&P 500 sont dans le vert, l’industrie (+0,86%) étant en tête des hausses.
Les investisseurs, qui étaient sur la défensive depuis la publication vendredi du rapport mensuel sur l’emploi américain, semblent opérer un retour prudent vers les actifs risqués en amont des « minutes » de la réunion de la Fed des 17 et 18 septembre qui seront publiées à 18h00 GMT.
Ben Laidler, responsable de la stratégie actions chez Bradesco BBI, a dit s’attendre à un compte rendu de la réunion de la Fed rassurant, tout comme l’indice mensuel des prix à la consommation aux Etats-Unis qui sera publié jeudi.
Les investisseurs anticipent actuellement une baisse de 25 points de base des taux de la Fed en novembre, tandis que la probabilité d’une pause sur les coûts d’emprunt est jugée faible, selon le baromètre Fedwatch de CME.
La tendance positive à Wall Street s’est reflétée en Europe où les indices ont accéléré leurs gains en clôture, semblant tourner la page des craintes liées la veille aux nouvelles en provenance de Chine.
VALEURS EN EUROPE
Kering a gagné 1,54% après l’annonce de la nomination de Stefano Cantino au poste de directeur général de Gucci à compter du 1er janvier 2025.
Renault a pris 3,30% à la faveur de commentaires positifs de Stifel et d’autres analystes sur le groupe au losange.
Continental a grimpé de 7,23%, l’équipementier allemand ayant annoncé prévoir une amélioration de son activité automobile au troisième trimestre.
Aixtron a cédé 3,36% après l’abaissement de la recommandation de Deutsche Bank d' »acheter » à « conserver » sur le fabricant allemand de semi-conducteurs.
L’organisateur britannique d’événements Informa a progressé de 1,82%, soutenu par la confirmation de perspectives pour cette année.
CHANGES
Le dollar monte de 0,21% face à un panier de devises internationales avant la publication des « minutes » de la Fed, signe peut-être que le marché ne croit plus à une nouvelle baisse « agressive » des taux.
Le dollar néo-zélandais est tombé mercredi à son plus bas niveau depuis le 19 août, à 0,60705 dollar, pénalisé par l’abaissement de 50 points de base des taux de la banque centrale du pays néo-zélandaise (RBNZ).
L’euro se déprécie de 0,26% à 1,0951 dollar, alors que plusieurs responsables de la Banque centrale européenne (BCE) ont plaidé mercredi en faveur d’une nouvelle baisse des taux directeurs en zone euro.
La livre sterling se négocie à 1,3093 dollar, en repli de 0,20%.
TAUX
Les rendements obligataires en zone euro ont peiné à trouver une direction claire, alternant entre hausse et baisse, alors que plusieurs membres de la BCE continuent de s’exprimer avant la prochaine réunion de l’institution, le 17 octobre.
Le rendement du Bund allemand à dix ans a fini sur un gain de 1,1 point de base (pdb), à 2,57%, après avoir accusé une baisse une grande partie de la séance. Celui à deux ans a progressé de 2,8 pdb, à 2,258%.
Le rendement des Treasuries américains à dix ans avançait de 1,4 pdb, à 4,0491%, à la clôture des Bourses en Europe.
PÉTROLE
Le marché pétrolier est en repli avec la hausse des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière, selon les chiffres de l’Energy Information Administration. Cette nouvelle prend le pas sur le risque de perturbation de l’approvisionnement lié au conflit au Moyen-Orient et à l’ouragan Milton aux Etats-Unis.
Le Brent abandonne 0,56%, à 76,74 dollars le baril, et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) cède 0,35%, à 73,31 dollars.
MÉTAUX
L’or spot recule encore, pour la sixième séance consécutive, de 0,33% à 2.613,37 dollars l’once, avec un plus bas en séance à 2.605,07 dollars, dans un contexte de révision à la baisse du rythme de l’assouplissement monétaire de la Fed.
A SUIVRE JEUDI :
La publication de l’indice prix à la consommation aux Etats-Unis pour le mois de septembre
(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Zhifan Liu)
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Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.
Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?
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