Les Bourses en Europe terminent dans le rouge, le variant Delta inquiète
par Claude Chendjou
PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont terminé en nette baisse jeudi, accentuant leur perte à l’ouverture de Wall Street qui évoluait aussi dans le rouge à mi-séance, dans un contexte d’aversion au risque sur fond de propagation du variant Delta du coronavirus.
À Paris, le CAC 40 a terminé en repli de 2,54% à 6.295,97 points. Le Footsie britannique a perdu 2,34% et le Dax allemand 2,62%.
L’indice EuroStoxx 50 a reculé de 2,78%, le FTSEurofirst 300 de 2,29% et le Stoxx 600 de 2,32%.
L’augmentation des cas de COVID-19 dans de nombreux pays, due au variant Delta du coronavirus, continue d’alimenter les craintes sur la reprise économique, d’autant que les investisseurs ont pris connaissance la semaine dernière d’un ralentissement de la croissance chinoise au deuxième trimestre.
Bank of America a revu à la baisse sa prévision de croissance du PIB américain à 6,5% cette année contre 7% précédemment mais a maintenu sa prévision de 5,5% pour 2022.
Si l’Angleterre a levé ce lundi les dernières restrictions sanitaires encore en vigueur, elle a dans le même temps maintenu une période d’isolement obligatoire de dix jours pour les voyageurs en provenance de France, même vaccinés.
« Malgré une hausse du taux de vaccination, un retour à la normale d’avant le coronavirus semble discutable », souligne dans une note Ulrich Leuchtmann, responsable devises et matières premières chez Commerzbank.
VALEURS
Les actions liées au pétrole, aux banques et aux voyages figurent parmi les plus fortes baissent en Europe, en raison respectivement du repli des cours de l’or noir, du recul des rendements obligataires et de l’impact du variant Delta sur le tourisme. Les indices du pétrole, des ressources de base, des voyages et des loisirs, et de la banque ont perdu respectivement 3,75%, 3,58%, 3,51% et 2,95%.
Unibail-Rodamco-Westfield (-7,54%) et Airbus (-6,38%) ont terminé en queue de peloton du CAC 40 à Paris, aucune composante de l’indice parisien n’étant en hausse. Total a reflué de 3,84% et son concurrent à Londres Royal Dutch Shell a fini en baisse de 4,31%. La maison-mère de British Airlines IAG a abandonné 5,23% et le croisiériste Carnival a perdu 8,27%.
En dehors de ces secteurs, Vivendi a fini en repli de 1,54% après l’annonce par le milliardaire américain William Ackman de son intention de se substituer au véhicule d’investissement Pershing Square Tontine Holdings pour le rachat de jusqu’à 10% du capital d’Universal Music Group.
En Italie, Telecom Italia a clôturé en repli de quelque 4% après avoir abaissé son objectif annuel d’excédent brut d’exploitation.
A WALL STREET
Au moment de la clôture à Wall Street, le Dow Jones reculait de 2,06%, le Standard & Poor’s 500 de 1,46% et le Nasdaq de 0,86%. Comme en Europe, les indices américains souffrent d’un regain d’aversion au risque qui frappe notamment les banques, les opérateurs de croisières et les compagnies aériennes.
CHANGES
L’aversion au risque a profité aux devises refuges comme le dollar, qui prend 0,16% contre un panier de devises de référence.
L’euro est logiquement en baisse, à 1,1799 dollar, et la livre recule d’environ 0,59%.
TAUX
Le repli sur les actifs refuges favorise la baisse du rendement des Treasuries à dix ans, qui perd près de neuf points de base à 1,2070%. Le Bund allemand à dix ans, référence sur le marché européen, est quasiment stable à -0,387%, après avoir reflué pendant une bonne partie de la séance.
PÉTROLE
Le pétrole, affecté par les craintes d’une offre excédentaire de brut sur le marché après l’accord conclu par les pays de l’Opep+ sur une hausse de la production à compter d’août, repasse sous les 70 dollars le baril. Le baril de Brent plonge de 4,36% et le brut léger américain de 4,81%.
(Reportage Claude Chendjou, avec la contribution de Sruthi Shankar et Susan Mathew, édité par Jean-Michel Bélot)
Faites un don maintenant pour nous aider à poursuivre notre mission !
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises posent la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.
Ne perdons pas la bataille idéologique
Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.Les évangéliques pris pour cible
L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percée de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.Faire contrepoids
A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information. Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.A quoi serviront vos dons ?
Nous avons l’ambition de développer une plateforme de médias suffisamment compétitive. Vos dons nous permettront de créer des émissions chrétiennes de qualité, de réaliser plus d’investigation, de reportages et d’enquêtes de terrain, d'organiser des débats sur des sujets de société, et de recruter du personnel compétent.Il nous faudra également développer davantage notre présence sur le terrain, produire plus de reportages, investir dans du matériel.
Le Journal Chrétien est un média libre, indépendant, sans publicité, accessible à tous grâce à la fidélité et à la générosité de ses lecteurs.
Votre don (défiscalisable à 66%), petit ou grand, est plus qu’un geste. C’est un acte militant et chrétien !

