L’enquête sur le financement de la campagne de Emmanuel Macron à Lyon classée sans suite
Le parquet de Lyon a décidé de classer sans suite l’enquête ouverte sur le financement de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron à Lyon, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.
Cette enquête faisait suite à une plainte déposée le 15 juin 2018 pour « détournement de fonds publics, abus de biens sociaux, délits électoraux, recel et blanchiment » par un conseiller municipal d’opposition, Stéphane Guilland, élu Les Républicains (LR).
« Aucun détournement de fonds publics n’a été caractérisé », a considéré le parquet de Lyon.
Dans sa plainte, Stéphane Guilland dénonçait la mise à disposition d’un certain nombre de moyens humains, matériels et financiers de la mairie de Lyon, mais également de la Métropole de Lyon, au profit d’Emmanuel Macron, dont Gérard Collomb soutenait activement la candidature.
Il pointait notamment la mise à disposition de Jean-Marie Girier, alors chef de cabinet de Gérard Collomb à la Métropole de Lyon, dans la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.
Il dénonçait encore l’organisation d’une réception avec 800 invités, dans les salons de l’Hôtel de Ville, le 2 juin 2016, soit quelques semaines après le lancement d’En Marche. Emmanuel Macron était alors ministre de l’Economie.
Stéphane Guilland visait aussi l’utilisation par Emmanuel Macron des locaux de la Métropole de Lyon à Paris, où le candidat a notamment rencontré discrètement Alain Juppé entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2017.
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