L’affamée !
Avons- nous défini,
Ce que sont nos critères
Pour jouir de la vie,
Que nous menons sur terre.
Peut-on se contenter,
De nourrir notre corps ?
Quand l’âme affamée,
S’écrie : j’en veux encore !
Elle n’est pas rassasiée,
Par les biens matériels
Qu’avez vous préparé,
Pour qu’elle se renouvelle ?
Donnez lui les valeurs,
Qu’elle pourra conserver
Donnez lui le meilleur,
Qu’elle vous a réclamé !
Dis-moi, ô ! Mon âme !
Ce qui te fait souffrir
Car toi douce dame,
Tu m’as fait réfléchir.
J’ai entendu tes cris,
Vers Dieu me suis tourné
Nourrie par ses écrits,
Te voilà apaisée.
Lecture : Matthieu 4 v 2 :L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.
Nous n’avons jamais été aussi attachés à rechercher les meilleurs produits pour notre nourriture, et c’est une très bonne chose ! Nous parlons « bio », nous achetons « bio », même si le coût est plus élevé ; mais pour sa santé, nous sommes prêts à certains sacrifices !
Et pour notre âme, avons-nous défini, de ce que serait sa nourriture ? Depuis des décennies, nous avons multiplié nos biens matériels, en pensant que c’est ainsi que nous serions apaisés et satisfaits. Pourtant il suffit d’entendre certaines voix qui s’élèvent confessant leur insatisfaction, et toujours en recherche pour leur vie. Nous avons glané dans ce monde certaines nourritures que nous pouvons illustrer par cet évènement au temps du prophète Élisée : « On servit à manger à ces hommes ; mais dès qu’ils eurent mangé du potage, ils s’écrièrent : La mort est dans le pot, homme de Dieu ! Et ils ne purent manger… » (2 Rois 4/40). Puis le prophète agira et : « …il n’y avait plus rien de mauvais dans le pot » (v 41).
Et pour nous c’est la venue de Jésus-Christ qui enlèvera le mauvais, en nous accordant sa grâce et son pardon. Et la Parole de Dieu devient alors notre nourriture pour notre âme : « …nourri des paroles de la foi… » (1 Timothée 4/6).