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La situation sanitaire rend les marchés nerveux

par Marc Angrand

PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes ont fini dans le rouge lundi, plombées par un regain d’inquiétude lié à la pandémie de COVID-19, d’autant que l’approche de la fin du semestre et l’attente de nouvelles indications sur la santé de l’économie américaine incitent les investisseurs à la prudence.

À Paris, le CAC 40 a perdu 0,98% (64,85 points) à 6.558,02 points. A Londres, le FTSE 100 a reculé de 0,88% et à Francfort, le Dax a abandonné 0,34%.

L’indice EuroStoxx 50 a terminé sur une baisse de 0,75%, le FTSEurofirst 300 de 0,6% et le Stoxx 600 de 0,59%.

Au moment de la clôture en Europe, Wall Street évoluait en ordre dispersé, le Dow Jones cédant 0,64% avec entre autres le repli de 3,1% de Boeing tandis que le Standard & Poor’s 500 faisait du surplace et que le Nasdaq Composite s’adjugeait 0,67% avec la progression des grandes capitalisations des hautes technologies comme Microsoft (+1,13%) ou Intel (+2,38%).

Le S&P-500 et le Nasdaq ont l’un et l’autre inscrit un record en matinée.

Si la progression des « techs » continue d’assurer un soutien bienvenu aux indices américains, en Europe, la propagation rapide du variant Delta du coronavirus inquiète de plus en plus les investisseurs, plusieurs pays, du Portugal à l’Australie en passant par Israël et la Thaïlande, ayant durci de nouveau les restrictions sanitaires.

La prudence est aussi alimentée par l’approche de la clôture du mois de juin et du premier semestre, qui devrait se solder par des progressions à deux chiffres pour la plupart des grands indices européens et américains, ainsi que par les interrogations persistantes sur l’évolution des politiques monétaires.

Ce débat sera nourri cette semaine par une nouvelle série d’indicateurs économiques, et principalement par le rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis attendu vendredi.

VALEURS

Le secteur européen des transports et des loisirs a été le plus affecté par les craintes liées à la pandémie: son indice Stoxx a chuté de 4,35%, au plus bas depuis le 24 mai.

Parmi les grandes compagnies aériennes, Ryanair a cédé 4,26%, Air France-KLM 4,08% et Lufthansa 3,62%, et le tour-opérateur TUI a cédé 5,66%.

La plus forte baisse du Stoxx 600 est toutefois pour Burberry, qui a chuté de 8,67% en réaction à l’annonce du prochain départ de son directeur général, Marco Gobbetti, qui rejoindra l’italien Salvatore Ferragamo (-2,67%).

A la hausse, Nokia a pris 5,76% après le relèvement de la recommandation de Goldman Sachs, passé à l’achat en soulignant l’amélioration du marché des équipements de réseaux mobiles.

CHANGES

Le dollar est pratiquement inchangé face aux autres grandes devises (-0,03%), signe que le marché des changes est lui aussi dominé par la prudence dans l’attente de nouveaux éléments sur la conjoncture américaine.

L’euro se traite autour de 1,1930 dollar, quasiment au niveau de vendredi soir.

La livre sterling n’a que brièvement profité des déclarations du nouveau ministre britannique de la Santé, Sajid Javid, en faveur d’une levée « dès que possible » des restrictions sanitaires.

TAUX

Les rendements obligataires de référence de la zone euro ont fini en net repli, à -0,187% pour le Bund allemand à dix ans et 0,162% pour son équivalent français, dans le sillage des bons du Trésor américain.

Celui des Treasuries à dix ans perd en effet plus de cinq points à 1,4782%, un mouvement que des analystes expliquent par des achats à bon compte dans la perspective du rapport mensuel sur l’emploi américain.

PÉTROLE

Le marché pétrolier amplifie son repli alors qu’il avait atteint en début de séance ses plus hauts niveaux depuis octobre 2018, à deux jours de la réunion de l’Opep+ sur sa stratégie de production.

Le Brent abandonne 1,43% à 75,09 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,28% à 73,10 dollars. Ils étaient montés auparavant à 76,60 et 74,45 respectivement.

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