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La BCE approuve sa politique passée de relance dans son examen stratégique, selon des sources

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par Francesco Canepa et Balazs Koranyi

FRANCFORT (Reuters) – La politique monétaire agressive menée par la Banque centrale européenne (BCE) au cours de la précédente décennie était justifiée, devraient conclure les responsables de l’institution dans le cadre d’un examen de sa stratégie opérationnelle, qui rejette les critiques sur ses décisions passées.

En juillet, des voix au sein de la BCE avaient appelé à un examen des politiques de relance monétaire mises en oeuvre par l’institution pour lutter alors contre une inflation faible, estimant qu’elles pourraient avoir fait plus de mal que de bien, avaient rapporté à Reuters des sources.

Cet examen, qui a débuté en mars, se concentre sur la manière dont la BCE opère, en cherchant en particulier à déterminer si les achats massifs d’obligations, les taux d’intérêt négatifs et le fait de donner des indications sur la trajectoire future des taux restent de bons outils de politique monétaire.

Des discussions avec les responsables de la BCE donnent à penser que la banque centrale soutiendra largement ses décisions passées, n’apportant que des changements mineurs à un document stratégique dont la dernière mise à jour remonte à quatre ans.

La revue stratégique devrait être peu critique, voire pas du tout, à l’égard des mesures prises par l’institution lors de la forte poussée d’inflation survenue en 2021-2022.

La BCE devrait notamment conserver une référence à la nécessité d’une action « particulièrement énergique ou persistante » – une expression qui désigne l’achat d’obligations dans le cadre de l’assouplissement quantitatif (QE) et d’autres mesures de relance – lorsque l’inflation et les taux d’intérêt sont au plus bas, selon les sources.

Sollicité, un porte-parole de la BCE s’est refusé à tout commentaire.

Le gouverneur de la banque centrale belge, Pierre Wunsch, a estimé en fin d’année dernière que la BCE devrait discuter de la suppression de cette clause. Le Néerlandais Klaas Knot et l’Allemande Isabel Schnabel, deux autres membres de la BCE, ont tous deux fait valoir au début de l’année que les achats d’obligations devraient être utilisés avec plus de parcimonie à l’avenir, jugeant plus efficaces de brefs recours à l’assouplissement quantitatif.

LA « FORWARD GUIDANCE » CRITIQUÉE

Les responsables de la BCE ont reçu un document stratégique préliminaire lors d’un séminaire à Porto les 6 et 7 mai et ont fait des suggestions pour d’éventuels changements qui seront incorporés dans les semaines à venir, ont précisé les sources. Le document devrait être finalisé au début de l’été.

À Porto, l’équipe de la BCE a présenté une analyse des effets des politiques de relance de la banque centrale, concluant que ces programmes avaient été bénéfiques et devraient continuer à faire partie de la boîte à outils de l’institution à l’avenir.

Le recours à la « forward guidance », qui fournit des indications sur l’orientation future de la politique monétaire, a cependant fait l’objet de critiques selon lesquelles il devrait être utilisé avec parcimonie, la BCE ayant été accusée d’avoir réagir tardivement à la flambée de l’inflation en 2021-2022.

Certains gouverneurs de la BCE se sont montrés par ailleurs insatisfaits des conclusions préliminaires de l’examen stratégique, car ils espéraient une rétrospective plus critique des politiques de l’institution.

Les sources ont noté que les débats se sont déroulés de manière collégiale, sans clivages ouverts, ce qui laisse penser que le document stratégique pourrait être approuvé avec un large consensus.

Ce document devrait également indiquer que la BCE opère dans un environnement très incertain et réaffirmer son engagement en faveur d’un objectif d’inflation « symétrique » de 2%, ce qui signifie que des prix en dessous ou au-dessus de ce taux sont l’un et l’autre jugés indésirables.

Après une décennie de crises, avec un bilan gonflé par des achats d’obligations dans la perspective d’échapper à la déflation, la BCE et les banques centrales nationales de la zone euro devraient accuser des pertes avec la remontée de l’inflation et des taux d’intérêt.

Les banques centrales du bloc monétaire paient actuellement un taux d’intérêt de 2,25% sur quelque 2.800 milliards d’euros de réserves bancaires.

Même si l’objectif d’une banque centrale n’est pas de réaliser des bénéfices, ces pertes privent les Etats de revenus de dividendes, alimentent les critiques à l’égard de l’institution et risquent à terme d’éroder la confiance du contribuable.

(version française Claude Chendjou, édité par Blandine Hénault)

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