Joe Biden trébuche sur la première haie des primaires démocrates
Joe Biden se présentait sur la ligne de départ du marathon des primaires démocrates bardé de sondages flatteurs et de soutiens de poids. Les caucus de l’Iowa, première étape de la course, l’ont fait trébucher.
L’ancien vice-président de Barack Obama n’est arrivé qu’à la quatrième place dans cet Etat rural du Midwest, loin derrière Pete Buttigieg et Bernie Sanders. Il a été devancé également par Elizabeth Warren.
« Je ne vais pas le cacher: on a pris un bon coup sur la tête dans l’Iowa », a reconnu Joe Biden mercredi à Somersworth, dans le New Hampshire, où il fait campagne en vue de la prochaine étape des primaires, le 11 février. « Ce n’est pas la première fois que je me retrouve avec un genou à terre », a-t-il cependant ajouté.
Les circonstances lui semblaient pourtant favorables, le procès en destitution de Donald Trump ayant retenu pendant des semaines à Washington les sénateurs Sanders et Warren, les empêchant de mener campagne dans l’Iowa comme ils l’auraient voulu.
Mais même dans les ultimes semaines de campagne pour cette première étape du processus de désignation du candidat démocrate pour l’élection présidentielle du 3 novembre aux Etats-Unis, il n’était pas facile de dénicher des panneaux électoraux appelant à voter pour Joe Biden tandis que les pancartes pro-Buttigieg ou pro-Sanders étaient légion.
Cette déconnexion entre des sondages flatteurs et l’absence d’enthousiasme des militants sur le terrain renvoie à la question centrale qui plane au-dessus de Joe Biden: dans l’Amérique contemporaine, un homme blanc de 77 ans au positionnement politique centriste ayant passé plus de quarante années à Washington peut-il électriser une base électorale démocrate qui aspire de plus en plus à un changement radical ?
Depuis son entrée en campagne, le 25 avril dernier, Joe Biden répète à l’envi que sa longue expérience gouvernementale et parlementaire fait de lui le meilleur espoir des démocrates pour vaincre le sortant Donald Trump.
L’IOWA, UN CAS PARTICULIER, DISENT LES PARTISANS DE BIDEN
Le message, au moins dans l’Iowa, n’est pas passé. Et cet impair ravive pour Joe Biden la menace Michael Bloomberg.
Car l’ancien maire milliardaire de New York, qui a fait l’impasse sur les premiers rendez-vous des primaires et entrera véritablement en lice à l’occasion du « Super Tuesday », le 3 mars, occupe le même positionnement que l’ancien vice-président.
Joe Biden va devoir aussi se méfier de Pete Buttigieg. L’ancien maire de South Bend, dans l’Indiana, tient également un discours modéré mais, âgé de 38 ans seulement, cet ancien militaire, homosexuel déclaré, joue aussi la carte du changement générationnel.
L’équipe de campagne de Joe Biden insiste sur le caractère très particulier de l’Iowa, Etat blanc à 90%, et donne rendez-vous plus tard dans la course.
Soulignant que leur candidat est particulièrement populaire dans la communauté afro-américaine, les partisans de Joe Biden seraient presque tentés de faire l’impasse sur le New Hampshire, prochaine étape programmée le 11 février mais là encore à la population très blanche, et se tournent déjà vers le Nevada (22 février) et la Caroline du Sud (29 février) où la diversité de l’électorat est plus importante.
S’exprimant mardi devant la presse à Concord, la capitale du New Hampshire, Joe Biden a lui-même expliqué qu’il considérait ces quatre premières étapes de la primaire comme un bloc d’un seul tenant. « Je prends en compte les quatre à la fois, ce bloc de quatre est crucial », a-t-il dit.
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