Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

France/Elections-Premières fêlures dans l’union de la gauche

Chrétiens TV
PARTAGER SUR :

PARIS (Reuters) -La décision de la France insoumise (LFI) de ne pas réinvestir pour les élections législatives des figures du parti jugées trop critiques envers son chef de file, Jean-Luc Mélenchon, a suscité samedi de vives critiques en interne et au sein de l’alliance tout juste formée par les partis de gauche pour tenter de faire barrage à l’extrême droite.

Pour ajouter à la confusion au moment où des milliers de personnes manifestaient dans les rues des villes françaises contre le risque d’une arrivée au pouvoir du Rassemblement National (RN), favori des sondages après son triomphe aux européennes, François Hollande a annoncé au journal La Montagne sa candidature en Corrèze, dont il fut le député de 1997 à 2012, sans en avoir semble-t-il informé le Parti socialiste (PS).

L’ancien président socialiste a expliqué devant la presse, à Tulle (Corrèze), qu’il avait pris cette décision parce que « la situation était grave ».

« Je le fais pour le pays, la République et la Corrèze. C’est toute ma vie, c’est mon engagement », a-t-il dit.

Fustigeant l’alliance du Parti socialiste, dont il fut membre, et des Insoumis, le Premier ministre Gabriel Attal a lancé samedi soir sur France 2 un appel aux électeurs de gauche qui « s’estiment trahis ».

« Comment ceux qui ont toujours défendu le ‘Changer la vie pour les Français’ (ancien slogan du PS-NDLR) peuvent se retrouver derrière ceux qui veulent gâcher la vie des Français et de notre pays? », a-t-il déclaré. « Je suis persuadé qu’on arrivera à convaincre ces Français de nous rejoindre ».

Après quatre jours de difficiles négociations, les partis de gauche, dont LFI, se sont mis d’accord jeudi sur un programme commun et sur la répartition des circonscriptions en vue des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet sous la bannière d’un « Nouveau Front populaire ».

Parmi les candidats investis par LFI dans les 230 circonscriptions qui lui reviennent (sur 577) figurent notamment Manuel Bompard, Eric Coquerel, François Ruffin, Mathilde Panot, Clémentine Autain et Adrien Quatennens, condamné en 2022 à quatre mois d’emprisonnement avec sursis pour violences conjugales.

« A celles et ceux qui s’opposeraient ou douteraient de la pertinence de ma candidature, sachez que je vous comprends. J’espère simplement pouvoir, humblement, et par mes actions, regagner votre confiance », a écrit Adrien Quatennens, qui devra faire face à une candidature dissidente de la féministe Amy Bah dans sa circonscription du Nord, dans un communiqué diffusé sur le réseau social X.

Certains membres de LFI considérés comme « frondeurs », tels Raquel Garrido, Danielle Simonnet ou Alexis Corbière, ont en revanche été écartés, ce qui a provoqué d’importants remous à gauche. Ils ont pris part samedi à la manifestation parisienne.

Cette décision a été présentée comme une « purge » aussi bien par les intéressés que par les autres composantes du Nouveau Front Populaire, menaçant l’unité de cette alliance électorale constituée au forceps sur les ruines de la Nupes, la coalition de gauche qui avait concouru aux législatives il y a deux ans avant d’imploser.

Dans une interview à 20 Minutes, Jean-Luc Mélenchon, assène: « Les investitures à vie n’existent pas ». « La cohérence politique et la loyauté dans le premier groupe parlementaire de gauche sont aussi une exigence pour gouverner », souligne-t-il. LFI, dans un communiqué, défend pour sa part « un choix de cohérence pour la vie du futur groupe parlementaire, trop souvent paralysé, par le passé, par des jeux politiciens. »

« LE FRONT POPULAIRE NE MÉRITE PAS D’ÊTRE SALI »

« Le Front Populaire ne mérite pas d’être sali par des décisions irresponsables », a cinglé sur X le chef de file du Parti socialiste, Olivier Faure, qui s’emploie comme les autres chefs de file de la gauche à minimiser l’influence du très clivant Jean-Luc Mélenchon, lui refusant l’étiquette de potentiel futur Premier ministre que celui-ci s’est dit prêt cette semaine à endosser.

Fustigeant une « erreur », la dirigeante écologiste Marine Tondelier a annoncé la convocation des instances de son parti et des consultations avec les socialistes et les communistes sur le sujet.

« Ce n’est pas le temps des purges ou des règlements de compte », a renchéri également sur X la députée écologiste Sandrine Rousseau, appelant Jean-Luc Mélenchon à « tolérer l’insoumission dans (s)es rangs ».

Les anciens députés LFI ont eux-mêmes vivement réagi à leur éviction.

« On me fait payer le crime de lèse-Mélenchon », a ainsi écrit Raquel Garrido sur X. « Honte sur toi JLM (Jean-Luc Mélenchon). C’est du sabotage. Mais je ferai mieux. Nous ferons mieux. » Elle a déclaré sur franceinfo, en marge de la manifestation parisienne, qu’elle se présenterait malgré tout sous la bannière du « Nouveau Front populaire ».

Danielle Simonnet a dénoncé une « purge des députés engagés pour l’unité » et Alexis Corbière a jugé avoir reçu « une punition pour avoir fait entendre des critiques en interne ».

« Ce qui vient de se passer est irresponsable (…) c’est totalement mesquin, petit, un règlement de compte, alors que l’enjeu c’est d’éviter que l’extrême droite prenne le pouvoir », a insisté Alexis Corbière samedi matin sur franceinfo.

« Qui peut comprendre ça ? », a-t-il poursuivi, appelant les Français à voter pour lui et les autres exclus, assurant qu’ils se présenteraient sous étiquette indépendante contre les candidats officiels de LFI.

Les exclus ont reçu le soutien de plusieurs figures du parti d’extrême-gauche, comme Clémentine Autain, qui a elle aussi dénoncé « une purge », et François Ruffin, qui a rappelé ne pas avoir demandé l’investiture de LFI cette année, même si elle lui a été accordée.

« Vous préférez un homme qui frappe sa femme, auteur de violences conjugales, à des camarades qui ont l’impudence d’avoir un désaccord avec le grand chef », a fustigé sur son compte X le député de la Somme, en allusion à l’investiture d’Adrien Quatennens, proche de Jean-Luc Mélenchon. « Notre démocratie mérite mieux que vous. »

(Rédigé par Camille Raynaud et Tangi Salaün)

tagreuters.com2024binary_LYNXMPEK5E01G-BASEIMAGE

Chrétiens TV

Faites un don maintenant pour nous aider à poursuivre notre mission !

Dans un paysage médiatique marqué par le mensonge, les fake news, les calomnies et les attaques contre les Evangéliques, le Journal Chrétien se positionne comme le média de la vérité qui propose une information indépendante et fiable, non biaisée par des intérêts d'actionnariat ou publicitaires.
Les chrétiens protestants et évangéliques ont longtemps sous-estimé le pouvoir des médias. Les récentes polémiques concernant des reportages à charge contre les plus grandes églises évangéliques françaises posent la question des intentions des patrons des médias, de ces milliardaires qui ont surinvesti ce champ de bataille idéologique.

Ne perdons pas la bataille idéologique

Les achats de médias par des milliardaires ne sont pas toujours motivés par la rentabilité financière, mais plutôt par des intérêts idéologiques. Ils achètent les médias pour influencer l'opinion publique, mener des batailles culturelles et maintenir leur pouvoir économique et social.

Les évangéliques pris pour cible

L’influence grandissante des évangéliques gêne certains patrons des médias qui, disons-le, sont engagés dans des loges ou des sectes pernicieuses. Très puissante aux États-Unis, où de nombreuses personnalités ont renoncé à l'occultisme et à la débauche pour se convertir à la foi évangélique, la percée de cette frange chrétienne de plus en plus présente en France fait trembler le monde des ténèbres.

Faire contrepoids

A l'heure actuelle, les chaînes d’info font l’agenda, nourrissent les réseaux sociaux, orientent les débats publics. Le Journal Chrétien et sa chaîne Chrétiens TV veulent aller sur leur terrain en investissant la sphère politique et médiatique pour y proposer une autre hiérarchie de l’information. Il est question de mener la bataille culturelle pour faire contrepoids aux groupes de médias hostiles aux Evangéliques.

A quoi serviront vos dons ?

Nous avons l’ambition de développer une plateforme de médias suffisamment compétitive. Vos dons nous permettront de créer des émissions chrétiennes de qualité, de réaliser plus d’investigation, de reportages et d’enquêtes de terrain, d'organiser des débats sur des sujets de société, et de recruter du personnel compétent.
Il nous faudra également développer davantage notre présence sur le terrain, produire plus de reportages, investir dans du matériel.
Le Journal Chrétien est un média libre, indépendant, sans publicité, accessible à tous grâce à la fidélité et à la générosité de ses lecteurs.
Votre don (défiscalisable à 66%), petit ou grand, est plus qu’un geste. C’est un acte militant et chrétien !

Les commentaires sont fermés.