Enquête sénatoriale sur la pollution à l’arsenic d’anciennes mines à Salsigne
Une commission d’enquête du Sénat s’est constituée mercredi pour étudier la responsabilité de l’Etat dans les dégats sanitaires et environnementaux liés à l’exploitation des anciennes mines d’or et d’arsenic de Salsigne, dans l’Aude.
A proximité de ce site qui compte parmi les plus pollués de France, 58 enfants au moins ont été surexposés à l’arsenic, selon l’Agence régionale de santé d’Occitanie.
A l’initiative de la sénatrice de l’Aude, Gisèle Jourda, nommée rapporteur, cette commission d’enquête va se pencher sur « les problèmes sanitaires et écologiques liés aux pollutions des sols qui ont accueilli des activités industrielles ou minières et sur les politiques publiques et industrielles de réhabilitation de ces sols », spécialement à Salsigne.
Actif depuis le début du XXe siècle jusqu’en 2004, l’ancien complexe minier, dans la vallée de l’Orbiel, à une quinzaine de kilomètres au nord de Carcassonne, a abrité la plus grande mine d’or d’Europe et a été aussi le premier producteur mondial d’arsenic.
Aujourd’hui, 1,2 million de tonnes de produits hautement toxiques, contenus dans 15 millions de tonnes de déchets miniers, y sont stockés dans des collines artificielles ou des dépôts à l’air libre.
Lors des inondations d’octobre 2018 qui ont fait quinze morts dans le département de l’Aude, les fortes pluies ont lessivé les zones de stockage et ont chargé l’Orbiel et ses affluents de quantités hors normes d’arsenic et de métaux lourds.
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