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Encadré: Principaux points de la proposition de cessez-le-feu à Gaza

(Reuters) – Les médiateurs qataris ont envoyé à Israël et au Hamas un projet de proposition d’accord visant à mettre fin aux combats dans la bande de Gaza et à échanger des otages contre des prisonniers palestiniens, première étape vers la fin de la guerre qui dure depuis 15 mois.

À moins d’une semaine de l’investiture de Donald Trump aux États-Unis, les belligérants sont très proches d’un accord, ont déclaré de multiples sources. Une réunion qui pourrait s’avérer décisive se tient ce mardi à Doha.

Voici les principaux points du projet d’accord, selon un responsable israélien et un responsable palestinien. Le Hamas n’a fourni aucun détail.

RETOUR DES OTAGES

Dans un premier temps, 33 otages seraient libérés. Il s’agit d’enfants, de femmes – y compris des femmes soldats – d’hommes de plus de 50 ans, de blessés et de malades. Israël pense que la plupart d’entre eux sont en vie, mais n’a reçu aucune confirmation officielle de la part du Hamas.

La première phase de la trêve durerait 60 jours. Si elle se déroule comme prévu, le 16e jour suivant l’entrée en vigueur de l’accord, les négociations commenceraient pour une deuxième étape au cours de laquelle les otages vivants restants – soldats et jeunes civils – seraient libérés et les corps des otages décédés restitués.

En échange des otages, Israël libérerait de ses prisons plus de 1.000 détenus palestiniens, dont des condamnés à de lourdes peines pour des attentats meurtriers.

Les combattants du Hamas qui ont participé à l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël ne seront pas libérés.

RETRAIT DES TROUPES

Le retrait se ferait par étapes, les forces israéliennes restant dans le périmètre frontalier pour défendre les villes et villages frontaliers israéliens.

Des mesures de sécurité seraient prises dans le corridor de Philadelphie, à la frontière égyptienne, et l’armée israélienne se retirerait de certaines parties de ce corridor après les premiers jours de l’accord.

Le point de passage de Rafah entre l’Égypte et Gaza rouvrirait progressivement, ce qui permettrait aux malades et aux cas humanitaires de sortir de l’enclave pour être soignés.

Les habitants du nord de la bande de Gaza seraient autorisés à revenir à condition de ne pas être armés. L’armée israélienne se retirerait du corridor de Netzarim, au centre de la bande de Gaza.  

AIDE HUMANITAIRE

L’aide humanitaire entrant à Gaza augmenterait de manière significative, alors que les agences internationales, y compris les Nations unies, soulignent que la population est confrontée à une grave crise humanitaire.

Israël est accusé de ne pas laisser suffisamment d’aide pénétrer dans l’enclave, tandis que le pillage des convois par des groupes criminels aggrave la situation.

GOUVERNANCE DE GAZA

La question de savoir qui dirigera la bande de Gaza après la guerre est l’une des inconnues des négociations. Il semble que le cycle actuel de pourparlers ait écarté cette question en raison de sa complexité et de la probabilité qu’elle empêche la conclusion d’un accord limité.

Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il ne mettrait pas fin à la guerre en laissant le Hamas au pouvoir. Israël refuse également de confier l’administration de Gaza à l’Autorité palestinienne, qui exerce une souveraineté limitée en Cisjordanie occupée.

Les autorités israéliennes disent par ailleurs vouloir conserver le contrôle de la sécurité de l’enclave après la fin des combats.

La communauté internationale considère de son côté que Gaza doit être gérée par les Palestiniens, mais aucune alternative au Hamas ou au Fatah du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas n’a émergé.

Des discussions ont toutefois eu lieu entre Israël, les Émirats arabes unis et les États-Unis au sujet d’une administration provisoire qui dirigerait Gaza jusqu’à ce qu’une Autorité palestinienne réformée soit en mesure de prendre les choses en main.

(Rédigé par James Mackenzie et Maayan Lubell, version française Tangi Salaün, édité par Blandine Hénault)

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