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Dans le cortège parisien, une multitude de mécontentements sociaux

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PARIS (Reuters) – « Aujourd’hui dans la rue, demain on continue » : des enseignants aux pompiers en passant par des « Gilets jaunes », des étudiants, des policiers et des personnels hospitaliers, des dizaines de milliers de personnes ont défilé jeudi à Paris pour dire non à la réforme des retraites mais plus largement à la politique économique et sociale d’Emmanuel Macron.

Une litanie de revendications s’exprimaient tout au long d’un cortège dense, dont la bonhomie dominante a été éclipsée par des incidents place de la République, imputés par la préfecture de police à quelque 500 « ultras ».

Le cortège, qui a mis beaucoup de temps à s’ébranler, a finalement poursuivi son lent et cahoteux cheminement jusqu’à la place de la Nation, même si plusieurs manifestants ont renoncé.

Le gouvernement, qui redoute une agrégation de mécontentements depuis la crise des « Gilets jaunes » de l’automne 2018, était de fait pris à parti dans les slogans et sur les pancartes : pénurie de moyens et de personnels dans les hôpitaux, manque de ressources dans les commissariats et les casernes de pompiers, revalorisation des traitements des enseignants, précarité, conditions de travail…

« Les grandes révolutions naissent des petites misères comme les grands fleuves des petits ruisseaux », clamait une banderole hugolienne géante déployée sur le toit d’un immeuble place de la République.

« Public, privé, c’est tous ensemble qu’on va gagner!», scandaient des personnels de l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière en blouses blanches. Ailleurs, le projet de système universel de retraites par points cristallisait les protestations. « Macron, Delevoye, la réforme on n’en veut pas », entendait-on.

Ou encore cette pancarte « Voici les casseurs » alignant côte à côte les photos du préfet de police de Paris Didier Lallement, de Christophe Castaner, d’Alexandre Benalla, d’Emmanuel Macron, d’Edouard Philippe, de Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, et de Bruno Le Maire.

« Sur les retraites et sur les autres sujets, il y a une vraie surdité du gouvernement et du président », regrette Pascale Dollfus, 59 ans, anthropologue au CNRS.

A son cou une pancarte rose vif avec ces mots : « Droit à la retraite, droit au repos, droit au bonheur. »

« Si je suis là aujourd’hui, ce n’est pas tant contre la réforme des retraites que pour dénoncer toutes les mesures toujours plus contraignantes qui entravent la recherche à l’université ou au CNRS », témoigne-t-elle.

Sur les pancartes, le registre dramatique « Qui sème la misère récolte la colère » alterne avec l’ironie « Quand est-ce que tu vas mettre des paillettes dans nos retraites, Manu? ».

« LE GOUVERNEMENT CASSE TOUT »

« Je pense que ce système de retraite à points pour le privé est une arnaque et une ouverture pour les compagnies d’assurances qui vont proposer leurs offres à ceux qui pourraient se les payer », estime Monia Hatton, une retraitée du privé âgée de 69 ans.

« Pour mon cas personnel, le projet de réforme ne changerait rien mais je pense aux générations futures », ajoute-t-elle. De fait, toutes les générations, des étudiants aux plus âgés, se côtoient.

Est-elle prête à se mobiliser des jours durant, comme lors du mouvement social de 1995? « Oui, il le faudrait. En 1995 je n’avais pas fait grève parce que je devais m’occuper de mes enfants, je me rattrape aujourd’hui », dit-elle.

Cibles du projet gouvernemental, les « régimes spéciaux » font aussi entendre leur voix.

« Ce qui est inquiétant, c’est le système par points : ça sera une variable d’ajustement, sans garde-fous. Le gouvernement pourra faire tout ce qu’il veut », estime Patrick Dos Santos, agent RATP de 50 ans.

« Moi j’ai passé un contrat en entrant à la RATP, et le bonus, c’était la retraite. Le contrat social a été cassé, on est prêts à faire des efforts mais là, le gouvernement casse tout. On va manifester au minimum une semaine et à la fin de la semaine c’est le gouvernement qui va reculer », assure-t-il.

Pour Anne-Stéphanie Jarreaud, professeur de français dans les Hauts-de-Seine, l’idée n’est pas de « s’accrocher à un régime spécial ». Selon elle, la promesse de Jean-Michel Blanquer d’une compensation salariale est « irréaliste ».

« L’idée qu’on soit tous traités de la même manière me convient si on était tous traités de la même manière en matière de salaires, ce qui n’est pas le cas. On passe pour des privilégiés mais si on regarde toute la carrière on voit bien que ce n’est pas le cas », dit-elle.

par Marine Pennetier

(Edité par Sophie Louet)

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