Citigroup: la volatilité des marchés et la reprise des transactions dopent le bénéfice au T2
NEW YORK (Reuters) – Citigroup a fait état mardi d’un bénéfice trimestriel en hausse de 25% au deuxième trimestre, dans un contexte de volatilité accrue des marchés et de reprise des transactions après une période de turbulences.
Le bénéfice net de la troisième banque américaine ressort à 4 milliards de dollars (3,43 milliards d’euros), soit 1,96 dollar par action, au cours du trimestre allant d’avril à fin juin, une hausse de 25% par rapport à la même période de l’année précédente.
Les marchés d’actions et d’obligations connaissent une grande volatilité depuis avril, lorsque le président américain Donald Trump a annoncé des droits de douane sévères à l’encontre des principaux partenaires commerciaux.
La volatilité favorise souvent les échanges, les clients s’empressant d’ajuster leurs portefeuilles.
Le produit net bancaire de Citi a pour sa part augmenté de 8% au cours du trimestre par rapport à l’année précédente pour atteindre 21,7 milliards de dollars, enregistrant des records au deuxième trimestre pour ses activités de services, de gestion de patrimoine et de services bancaires aux particuliers aux États-Unis.
Les revenus tirés des activités de marché de Citi ont pour leur part bondi de 16% pour atteindre 5,9 milliards de dollars.
L’activité de banque d’investissement est restée atone pendant la majeure partie du trimestre, l’incertitude économique et la volatilité des marchés ayant rendu les entreprises réticentes à effectuer des transactions.
Mais un rebond en juin, marqué par une série d’introductions en Bourse et d’acquisitions de plusieurs milliards de dollars, a alimenté l’optimisme pour le second semestre de l’année.
Les frais de la banque d’investissement de Citi ont augmenté de 13% au cours du deuxième trimestre, tandis que le revenu global de l’activité a augmenté de près de 19% pour atteindre 1,9 milliard de dollars.
Les dirigeants du secteur financier ont cité la solidité des projets d’introductions en bourse et de transactions comme des indicateurs de la reprise de l’activité au second semestre, dans un contexte d’atténuation de l’incertitude économique.
Les activités de Citi ont progressé au cours des derniers trimestres, après que la directrice générale Jane Fraser a procédé à un remaniement en profondeur visant à accroître les bénéfices. La division bancaire s’est également renforcée sous la direction de Viswas Raghavan, qui a été embauché il y a un an en provenance de JPMorgan.
(Rédigé par Tatiana Bautzer à New York et Manya Saini à Bangalore, version française Diana Mandia, édité par Augustin Turpin)
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