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Cancer de prostate : des jeunes sont de plus en plus touchés

Le cancer de prostate est dû à une prolifération anarchique des cellules plus ou moins différencier dans la prostate. Il est le cancer le plus fréquent chez l’homme avec 1,41 millions de cas estimés dans le monde en 2020 selon l’organisation mondiale de la santé (OMS). L’incidence annuelle au Cameroun est estimée à 2 064 nouveaux cas, d’après le Plan Stratégique National et de Lutte contre le Cancer (PSNLCa), 2020-2024.

Cette maladie était considérée autre fois comme étant maladie des personnes âgées, car plus de 60% de cancer de prostate était observé chez les hommes à partir de 65 ans et plus. Aujourd’hui on assiste plutôt à une juvénilisation des cas. En effet, en 2020 au Cameroun des médecins lançaient un cris d’alerte face à ce phénomène. parmi lesquels, le chirurgien urologue Dr Achille Mbessi estimait que sur 100 patient que le service d’urologie de l’hôpital central de Yaoundé reçoit, 70% ont 40 ans et plus et que qu’il ya des jeunes de 40 ans qui présentaient le cancer de prostate.

Ce taux de cancer de prostate croissant dans la population jeune serait indirectement influencé par l’infection au virus du papillome humain (HPV) selon le docteur Philippe Davody, publié sur sa page le 24 janvier 2022. Rappelons que ce même virus est responsable du cancer de l’utérus chez la femme.

Bien qu’aujourd’hui aucune cause n’est clairement identifié dans le développement du cancer de la prostate, plusieurs facteurs de risque peuvent y être associés. Notamment l’âge avancé ; l’origine ethnique car celui-ci attaque beaucoup plus les hommes d’origine afro-américain ; les antécédents familiaux au cancer de la prostate.

De plus, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) identifie treize ( 13) facteurs de risques fréquents des cancers: le tabagisme actif et passif ; la consommation d’alcool ; l’ alimentation déséquilibrée ; le surpoids et l’obésité ; l’activité physique insuffisante ; l’utilisation d’hormone exogène ; les infections ; les radiations ionisantes ; pollution atmosphérique ; les expositions professionnelles aux agents cancérigènes ( poussières de bois, dérivé de pétrole, chrome, goudron etc.) ; l’exposition aux substances chimiques de la pollution générale ( arsenic, benzène etc.)

le cancer de prostate se décrit en plusieurs évolution : cancer localisé lorsque la tumeur se trouve seulement dans la prostate ; le stade localement avancé lorsque la tumeur s’est propagé hors de la prostate mais pas au niveau des ganglions lymphatique ou des parties éloignées du corps, et le stade métastatique lorsque la tumeur s’est propagé au delà des tissus environnant la prostate pour atteindre les ganglions lymphatiques éloignés ou d’autres partie du corps à distance de la prostate comme le poumons, le foie ou les os..

D’évolution lente, le cancer de prostate n’occasionne habituellement aucun signe physique au début de sa croissance. Les symptômes apparaissent à un stade avancé sont : des difficultés à uriner ; la présence de sang dans les urines ou le sperme ; l’éjaculation douloureuse avec parfois des troubles d’érection ; des douleurs dans le bassin, dans les hanches . Lorsqu’il envahit les autres organes, le patient peut souffrir de fatigue, de nausées, de perte de poids et d’appétit, des douleurs des os.

Le diagnostique fait intervenir en premier lieu le touché rectal visant à palper la prostate et de détecter d’éventuel irrégularité ou consistance modifiée. Ensuite , une prise de sang pour doser le taux de l’antigène spécifique prostatique (PSA), qui est un marqueur pathologique prostatique. Seul ces deux paramètres sont insuffisants pour diagnostiquer avec certitude le cancer de prostate même s’ils donnent une orientation médicale. Pour cela le médecin aura recours à d’autres techniques tel : l’’échographie transrectale qui permet de visualiser les différentes parties de la prostate et de rechercher une tumeur ; la biopsie de la prostate qui est le seul moyen de diagnostiquer un cancer de prostate avec certitude.

Bien que le stade d’évolution la maladie n’est pas le seul facteur qui influence son pronostic, le cancer de prostate diagnostiqué à un stade localisé offre un pronostic très positif, alors que le cancer localement avance et métastatique présente une espérance de vie moindre. A cet effet l’hôpital central de Yaoundé avait organisé une campagne de dépistage volontaire et gratuite qui ciblait essentiellement les jeunes hommes âgés de la trentaine et plus du 28 juin au 01 juillet 2021. Ce qui interpelle les hommes et en particularité les jeunes hommes à régulièrement faire des tests de dépistages, à adopter des habitudes de vie et d’hygiènes saines pour protéger leurs santé.

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