Canal+, qui prépare une IPO à Londres, veut se développer en Afrique et en Asie
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.(Répétition d’une dépêche publiée le 18 novembre pour reformuler le titre, sans modification du texte)
(Reuters) -Canal+ a souligné son intention de devenir une plateforme de contenu mondiale lors de son « Capital Markets Day » lundi, considérant l’Asie et l’Afrique comme des marchés à forte croissance, alors que le groupe s’apprête à rejoindre la Bourse de Londres.
« L’accent est mis sur les pays anglophones. Et bien sûr, Londres est un lieu d’inscription bien plus adéquat que n’importe quel autre lieu en Europe », a déclaré Maxime Saada, président du directoire du groupe Canal+.
Canal+ a une forte présence en Afrique francophone depuis des décennies et vise une expansion en Afrique anglophone avec l’acquisition en cours de MultiChoice.
Le groupe cherche également à élargir son audience en Asie grâce à sa participation dans la société Viu, basée à Hong Kong, et à s’appuyer sur la plateforme suédoise Viaplay et sur sa base Canal+ existante pour son audience européenne.
Maxime Saada a déclaré que MultiChoice contribuerait à l’objectif de Canal+ de porter sa clientèle à plus de 50 millions de personnes.
Il a également souligné que les activités de Canal+ en Grande-Bretagne sont une base solide de développement.
Le groupe, qui devrait se séparer de sa société mère Vivendi en décembre, a refusé de fournir des estimations sur l’évaluation.
Yannick Bolloré, président du conseil de surveillance de Vivendi, a estimé le mois dernier que Canal+ devrait valoir environ 6,8 milliards d’euros.
Si ces chiffres se confirmaient, l’introduction en Bourse de Canal+ à Londres serait la plus importante cotation en Grande-Bretagne depuis 2022.
Toutefois, le projet de scission de Vivendi doit être approuvé par les actionnaires de Vivendi, qui se prononceront sur ce plan lors de l’assemblée générale extraordinaire du 9 décembre.
(Rédigé par Mara Vîlcu, avec Leo Marchandon et Gianluca Lo Nostro)