Cameroun : la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés perd son président
Le Dr Divine Chemuta Banda, président de la Commission nationale des droits de l’homme et des libertés s’est éteint le 18 mai 2020 à Yaoundé.
Découvrez l'interview de Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime
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Divine Chemuta Banda, le président de la Comission nationale des droits de l’Homme et des Libertés
La nouvelle est tombée dans l’après-midi du lundi 18 mai 2020 au cours du journal parlé du poste national de la Cameroon radio television (Crtv). Celui qui occupé les fonctions de président de la Commission National des Droits de l’Homme et des Libertés du Cameroun, depuis 2004 est décédé des suites de maladies à l’âge de 74 ans.
L’on retient de Divine Chemuta Banda, une personne qui était très regardant sur les droits humains et qui a su toujours se démarquer dans ses prises de position contre leurs violations.
Ce fervent défenseur des droits de l’homme s’en va en plein combat laissant une trace remarquable à la tête de cette institution. Durant son parcours, il avait mis « l’Homme » au centre de son action. L’on se souviendra de ses récentes dénonciations de violation des droits humains dans le cadre de la crise qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Cet originaire de la Mezam dans le Nord-Ouest disposait des compétences diverses dans les domaines de la diplomatie, de l’organisation, de l’administration, de la gestion publique et des droits de l’Homme. Il était Docteur en administration publique sorti de Nova University aux USA. Il possédait, par ailleurs, un B.A (Hons), LL.B (Droit public), M.A (Relations internationales) de l’Université de Yaoundé.
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