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A New York, Macron a tenté de rassurer les banquiers de Wall Street sur les finances de la France

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par Michel Rose et Nupur Anand

NEW YORK/PARIS (Reuters) – A New York la semaine dernière, le président Emmanuel Macron s’exprimait à la tribune des Nations unies sur l’état du monde. Mais son séjour lui aura aussi permis de rencontrer de grands investisseurs américains et d’aborder un sujet plus particulier à la France: l’état de ses finances publiques.

Le chef de l’Etat a tenu une réunion de plus d’une heure avec certains des plus grands noms de Wall Street, dont le président de Goldman Sachs, John Waldron, et le directeur de Blackstone, Stephen Schwarzman, afin de répondre à leurs questions sur le contexte économique tendu de la France.

Lors de cette réunion, montée en une semaine par l’Elysée et qui s’est tenue à son arrivée à New York le 24 septembre, Emmanuel Macron a notamment été interrogé sur d’éventuelles hausses d’impôts en France, alors que bruissaient déjà des rumeurs des deux côtés de l’Atlantique, ont indiqué trois sources ayant assisté à la rencontre.

« Il a expliqué qu’il y a quand même un ralentissement en Europe et qu’il y avait donc des besoins de consolidation de finances publiques. Il a aussi expliqué que ce qui devait être fait, selon lui, c’était une hausse des impôts très ciblée et très temporaire, » a rapporté un des participants à Reuters.

Cette source a ajouté que le président avait évoqué « des pistes » et considéré que l’effort devrait néanmoins reposer essentiellement sur la réduction des dépenses.

Un deuxième participant a confirmé qu’Emmanuel Macron « avait parlé très ouvertement des probables hausses d’impôts ».

Une semaine plus tard, le Premier ministre, Michel Barnier, officialisait dans son discours de politique générale le projet du gouvernement de demander un effort « ciblé » et « temporaire » aux Français les plus fortunés et aux grandes entreprises.

Pour un troisième participant à la réunion de New York, le fait que le chef de l’Etat, ancien banquier d’affaires, se soit montré proactif avec les investisseurs était « plutôt intelligent ».

L’objectif, en préparant le terrain auprès des leaders d’opinion de la finance mondiale, était d’éviter une surréaction des marchés aux hausses d’impôts, qui marquent un tournant pour Emmanuel Macron, pour qui elles étaient un tabou jusque-là.

Alors que le déficit public de la France menace d’atteindre 6,1% du produit intérieur brut (PIB) en 2024, bien plus que l’objectif du début d’année, la crainte au sommet de l’Etat est un emballement des marchés financiers.

Les investisseurs étrangers détiennent environ 50% de la dette publique totale de la France, un niveau beaucoup plus élevé que dans d’autres pays de la zone euro, notamment l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne.

Des signes de nervosité sont déjà apparus sur les marchés ces dernières semaines, alors que la France emprunte désormais à des taux plus élevés que l’Espagne, considérée jusqu’alors parmi les pays « cigales » les moins rigoureux de la zone euro.

Michel Barnier a lui-même déclaré jeudi soir sur France 2 que « son angoisse » était « une crise financière, comme ce qu’il s’est passé en Italie il y a quelques années, ou en Angleterre. »

Emmanuel Macron connaît bien les investisseurs rencontrés à New York, dont la plupart ont participé aux sommets « Choose France » organisés par l’Elysée ces sept dernières années. Beaucoup ont accru leur présence en France, notamment depuis le Brexit.

Lors de l’échange, ils ont aussi interrogé le président sur l’intelligence artificielle, le contexte réglementaire européen, ainsi que les investissements dans l’énergie nucléaire, selon deux sources.

(Reportage Michel Rose à Paris et Nupur Anand à New York ; version française Blandine Hénault, édité par Sophie Louet)

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