Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Le Journal Chrétien

Un média d’espérance

Inscription à la newsletter

Nicolas Sarkozy se dit prêt à attaquer la France devant la Cour européenne des droits de l’homme

Nicolas Sarkozy est prêt à saisir jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme, quitte à attaquer la France, pour contester sa condamnation dans l’affaire dite des « écoutes », déclare-t-il dans une interview publiée mardi par Le Figaro sur son site internet.

L’ancien chef de l’Etat a été condamné lundi à trois ans de prison, dont un ferme, une première pour un président de la Ve République, pour corruption et trafic d’influence.

« Je sais que nous sommes dans un combat de long terme. J’ai fait appel de la décision, peut-être faudra-t-il que ce combat s’achève devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) », déclare Nicolas Sarkozy au Figaro dans sa première réaction à sa condamnation. « Ce serait pour moi une souffrance que d’avoir à faire condamner mon propre pays, mais j’y suis prêt car ce serait le prix de la démocratie. »

L’ancien président, qui clame une nouvelle fois son innocence, affirme que « des preuves, il n’y en a pas dans ce dossier ». Il dénonce l’utilisation qui a été faite par l’accusation de conversations téléphoniques qu’il a eues avec son avocat Thierry Herzog, lui aussi condamné.

« Dans quelle démocratie le leader de l’opposition que j’étais à l’époque peut-il être ainsi espionné, pendant sept mois, en voyant le contenu de ses conversations livrées à la presse? », s’interroge-t-il, en mettant en doute « la partialité de certains magistrats » à son égard.

« Si nous étions dans la Russie de M. Poutine, les défenseurs des droits de l’homme crieraient que c’est gravissime », insiste-t-il en dénonçant les méthodes du parquet national financier (PNF).

Tout en refusant de dire si l’actuel président Emmanuel Macron lui a exprimé son soutien, Nicolas Sarkozy dit n’avoir « aucun reproche à faire ni au gouvernement, ni même aux membres de la majorité » et confirme qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle de 2022, bien que certains à droite voient en lui un recours.

« J’avais dit que je ne serai pas candidat à l’élection présidentielle, je le maintiens », déclare-t-il.

L’ancien président refuse en revanche de dire s’il apportera son soutien à Emmanuel Macron.

« Je ferai mon devoir en disant ce que je pense. Les enjeux sont trop importants pour se taire. Le moment viendra », dit-il. « Au moment où chacun aura fait valoir ses ambitions légitimes, je dirai qui je soutiens et pourquoi je le fais, en toute transparence avec ma famille politique. »

(Bertrand Boucey, édité par Jean-Michel Bélot)

Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !

Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.
Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.

ENGAGEZ VOUS !

Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.
Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?

Vous pouvez soutenir notre action :
- en faisant un don ponctuel ou régulier.
- en rejoignant notre équipe comme analyste, expert, professionnel de l'audiovisuel, défenseur des droits de l'homme, journaliste, théologien, etc.
- en priant pour nous.
- en nous contactant par email à l'adresse [email protected] ou par téléphone au par téléphone au +33 769138397

JE FAIS UN DON

Les commentaires sont fermés.