Présidentielle: LR s’accorde un délai avant de décider d’une primaire
Le parti Les Républicains a décidé mardi de patienter avant de lancer une éventuelle procédure de primaire pour désigner son candidat à l’élection présidentielle de 2022 en France, en demandant aux candidats potentiels de la droite et du centre d’avoir « le sens des responsabilités » et de se rassembler.
La formation prévoit de désigner son candidat en novembre et se donne jusqu’au 25 septembre, date à laquelle sera organisé un congrès, pour déterminer les modalités de son choix.
Fort de sa réélection à la tête de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand a cependant répété dans la soirée qu’il serait candidat à la présidentielle de 2022 sans se soumettre à une éventuelle primaire ouverte, pour laquelle plaident en revanche ses rivaux potentiels comme Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, eux aussi réélus à la présidence respectivement de l’Ile-de-France et d’Auvergne-Rhône-Alpes.
« Je leur demande (…) d’avoir le sens des responsabilités et de faire en sorte d’être capables de se rassembler », a dit le président de LR, Christian Jacob, aux journalistes à l’issue d’un bureau politique du parti.
« Si on n’arrive pas à ce rassemblement, j’ai demandé (…) de préparer un processus de rassemblement », a-t-il poursuivi, un travail confié au maire d’Antibes Jean Leonetti, le « Monsieur Primaire » du parti, dont les conclusions seraient alors soumises à un vote des militants lors du congrès du 25 septembre.
« Je souhaite que l’on arrive à l’union sans cela mais si on n’y arrive pas, on n’est pas naïf, on préparera ce processus de rassemblement qui nous permettra en novembre de désigner notre candidat », a dit Christian Jacob.
Invité du journal de 20 Heures de TF1, Xavier Bertrand a confirmé qu’il ne participerait pas à une primaire de la droite et du centre.
« Ce soir, devant les Français, je suis candidat à l’élection présidentielle », a-t-il déclaré, évoquant « une candidature de cohérence avec (sa) conception de l’élection présidentielle (qui) est une rencontre entre un homme, une femme et les Français ».
« En cohérence, je ne serai pas candidat à une primaire », a insisté Xavier Bertrand, jugeant en outre que la primaire organisée en 2016 avant la précédente présidentielle, lors de laquelle le candidat de la droite François Fillon ne s’était pas qualifié pour le second tour, avait été « source de divisions ».
A l’issue du bureau politique de LR, Christian Jacob a aussi annoncé la mise à l’écart du numéro deux du parti, Guillaume Peltier, remplacé en tant que vice-président délégué par Annie Genevard, députée du Doubs.
Christian Jacob a expliqué cette destitution par un « point de désaccord » avec Guillaume Peltier et par la nécessité de « jouer collectif » et de respecter « la ligne » du parti.
Guillaume Peltier s’est notamment dit prêt fin mai à travailler avec Robert Ménard, proche du RN, dans le cadre d’un « grand gouvernement de redressement et d’union nationale ».
(Reportage Bertrand Boucey, édité par Jean Terzian)
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