Cameroun/ présidentielles 2025 : Akere Muna et Seta Caxton ralient Bello Bouba Maïgari
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Cameroun/Présidentielle 2025 : Akere Muna et Seta Caxton Ateki se désistent en faveur de Bello Bouba Maïgari
À quelques jours du scrutin présidentiel du 12 octobre 2025, deux candidats de l’opposition, Akere Muna et Ateki Seta Caxton, ont annoncé leur retrait de la course à la magistrature suprême pour se rallier à Bello Bouba Maïgari, président et candidat de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP). Le premier désistement est venu de Ateki Seta Caxton, candidat du Parti de l’Alliance libérale (PAL). Âgé de 39 ans, il a justifié sa décision comme une réponse à l’appel des Camerounais qui exigent l’unité à travers le choix d’un candidat de consensus. « J’ai entendu l’appel du peuple à l’unité. J’y ai répondu par une coalition – car ensemble, nous sommes plus forts et prêts à réaliser le changement », a-t-il écrit sur sa page Facebook samedi 27 septembre, jour d’ouverture officielle de la campagne électorale.
Sur Facebook, il a accompagné son message du hashtag #AtekiBello2025, avant de publier un communiqué où il explique que sa décision a été prise « après mûre réflexion » et de « larges consultations ». Selon lui, « cette décision constitue un acte patriotique, une réponse à l’appel du peuple en faveur d’un candidat de consensus parmi ceux validés par les institutions compétentes. Elle vise également à donner l’exemple aux autres candidats validés ainsi qu’aux partis politiques qui les ont investis, dans l’espoir que, par le renforcement de cette coalition politique, les espoirs du peuple ainsi comblés suscitent une mobilisation massive derrière la candidature de Bello Bouba Maïgari ».
Le lendemain, Akere Muna lui emboîtait le pas. Dimanche 28 septembre, lors d’un meeting de Bello Bouba Maïgari à Douala, il a officiellement annoncé son ralliement, sous les acclamations du public. Sur sa page Facebook, il a déclaré qu’ « une nouvelle alliance majeure vient de voir le jour ».
Dans une vidéo diffusée sur ce réseau social, il détaille les conditions de son choix : « Je cause avec le président Bello sur l’avenir de notre pays depuis des mois. Je lui ai demandé trois choses : est-ce que vous vous engagez dans la lutte contre la corruption ? Il m’a dit oui. Deuxième chose : il y a une chose que nous les Anglophones nous connaissons, c’est la fédération. Dans la forme de l’Etat, est-ce que vous vous engagez ? Il me dit oui. Troisième chose : je lui ai dit : moi je viens du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, il y a des problèmes énormes. Est-ce que vous allez-vous mettre devant pour essayer de régler ce problème ? Il m’a dit oui. Alors, je lui ai dit : allons-y ensemble ».
Ce désistement intervient pourtant au lendemain du lancement de sa propre campagne à Tiko, dans le Sud-Ouest, sous la bannière du parti Univers et le slogan « Vers la nouvelle République ». Mais ce revirement n’est pas surprenant : Akere Muna s’est toujours présenté comme un partisan d’une coalition de l’opposition. Le 18 septembre dernier, il fustigeait déjà « une opposition divisée, onze voix qui crient dans des directions différentes » alors que, selon lui, « la volonté populaire réclame à cor et à cri l’unité ». Ce n’est pas la première fois qu’il choisit cette voie. En 2018, alors qu’il était candidat à la présidentielle sous la bannière du mouvement Now, Akere Muna s’était retiré de la course à 24 heures du scrutin pour soutenir Maurice Kamto, arrivé deuxième derrière le président Paul Biya, mais dont la candidature n’a pas été retenue pour l’élection de 2025.
Ces ralliements renforcent la stature de Bello Bouba Maïgari, ancien ministre du Tourisme et vétéran de la politique camerounaise. Dans un entretien accordé à RFI le 24 septembre, il a réaffirmé son ambition de former un gouvernement d’union nationale en cas de victoire. « Mes priorités, si je suis élu, ce sera d’abord pour la formation d’un gouvernement de large union. C’est pour cela que je prends contact avec des anciens candidats, des candidats encore en lice, des chefs de partis pour voir si on peut explorer cette possibilité de former un gouvernement de large union. Parce qu’il faudra que nous nous attaquions aux problèmes essentiels de notre pays, à savoir la protection de l’unité nationale, son renforcement notamment dans les régions anglophones, mais également les problèmes de sécurité dans d’autres régions du Cameroun, notamment l’Extrême Nord », a affirmé le candidat de l’UNDP.
Avec Stopblablacam/Le Journal Chrétien
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