Vol MH17: Les enquêteurs mettent fin à leurs investigations
VOUS AIMEZ CHRÉTIENS TV? DONNEZ-NOUS LES MOYENS DE PRODUIRE DE NOUVELLES ÉMISSIONS CHRÉTIENNES EN FAISANT UN DON ICIAMSTERDAM (Reuters) – Il existe de fortes présomptions selon lesquelles Vladimir Poutine a personnellement approuvé l’utilisation en Ukraine du système de missiles anti-aériens BUK à l’origine de la destruction du vol MH17 de la Malaysian Airlines au-dessus de l’est de l’Ukraine en 2014, ont déclaré mercredi les procureurs chargés du dossier.
Les preuves d’une implication du président russe ou d’autres responsables de la Fédération restent cependant insuffisantes pour une condamnation, ont-ils ajouté en annonçant qu’ils mettaient fin à leurs investigations sans engager de poursuites supplémentaires à l’encontre de nouveaux suspects.
La Russie a toujours nié toute implication dans la catastrophe, comme elle avait nié toute présence en Ukraine en 2014.
« L’enquête a désormais atteint ses limites », a relevé la procureure néerlandaise Digna van Boetzelaer lors d’une conférence de presse à La Haye. « Les découvertes sont insuffisantes pour la poursuite de nouveaux suspects. »
Un tribunal néerlandais a condamné en novembre dernier à la prison à perpétuité trois hommes, deux ressortissants russes et un Ukrainien, accusés de meurtre pour leur rôle dans la catastrophe. Les trois condamnés, deux anciens membres des services de renseignement russes, Igor Guirkine et Sergueï Doubinski, et un dirigeant séparatiste ukrainien, Leonid Khartchenko, jugés en leur absence, sont toujours en fuite.
Le MH17, qui assurait la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur, a été abattu alors qu’il survolait l’est de l’Ukraine le 17 juillet 2014. Aucun des 298 passagers et membres d’équipage n’a survécu.
Les procureurs ont déclaré mercredi qu’ils n’étaient pas parvenus à identifier les soldats précisément responsables du tir de missile BUK qui a détruit l’avion et provenait selon eux de la 53e brigade de l’armée russe basée à Koursk.
(Reportage Bart Meijer, version française Jean-Stéphane Brosse, édité par Kate Entringer)