Rechercher sur le site

Entrez les mots-clés dans la boîte ci-dessous :

Vous aimez nous lire?

Soutenez-nous !

Inscription à la newsletter

Union européenne: Scholz plaide pour la majorité plutôt que l’unanimité sur la fiscalité et la diplomatie

Les systèmes politiques et médiatiques internationaux ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Depuis sa création en 2003, le Journal Chrétien, service de presse reconnu par l'Etat, est une force démocratique importante pour tous les chrétiens, les pasteurs et les églises parce qu'il les défend et fait éclater la vérité. Lire la suite.

PRAGUE (Reuters) – Le chancelier allemand Olaf Scholz estime que l’Union européenne (UE) doit passer progressivement de la règle de l’unanimité à celle de la majorité dans les domaines de la fiscalité et des affaires étrangères, une évolution incontournable dans la perspective de l’élargissement du bloc à de nouveaux membres.

Dans un discours intitulé « l’Europe est notre avenir » prononcé lundi à Prague, capitale de la République tchèque, Olaf Scholz a réaffirmé l’engagement de l’Allemagne à l’élargissement de l’UE, soulignant que les pays des Balkans occidentaux, mais aussi l’Ukraine et la Moldavie ainsi que la Géorgie, à terme, avaient vocation à rejoindre l’UE.

Pour autant, « dans cette Union élargie, les différences entre les Etats membres vont s’accentuer en ce qui concerne les intérêts politiques, l’influence économique et les systèmes de sécurité sociale », a observé le chancelier allemand.

« Alors que l’unanimité est requise aujourd’hui, le risque qu’un seul Etat membre utilise son veto et empêche tous les autres d’aller de l’avant augmente avec chaque nouvel entrant dans le bloc », a-t-il souligné.

« J’ai donc proposé une transition progressive vers un vote à la majorité pour la politique commune des Affaires étrangères, mais aussi dans d’autres domaines, comme la politique fiscale – en sachant pertinemment qu’une telle évolution ne sera pas sans conséquences pour l’Allemagne », a dit Olaf Scholz.

Le vote à la majorité pourrait d’abord être mis en oeuvre dans des domaines « où il est particulièrement crucial que l’Europe parle d’une seule voix », comme les décisions sur les sanctions ou les questions liées aux droits humains.

(Reportage Sabine Siebold, Robert Muller et Jason Hovet, rédigé par Paul Carrel ; version française Myriam Rivet, édité par Kate Entringer)

tagreuters.com2022binary_LYNXMPEI7S09T-BASEIMAGE

Faites un don au Journal Chrétien avant le 31 décembre et bénéficiez de 66% de déduction fiscale

Les commentaires sont fermés.