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Trump visé par un acte d’accusation révisé lié à la présidentielle US de 2020

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par Andrew Goudsward et Sarah N. Lynch

WASHINGTON (Reuters) – Donald Trump est visé par un acte d’accusation modifié portant sur ses efforts destinés à faire inverser les résultats de l’élection présidentielle américaine de 2020, les procureurs ayant revu leur approche après que la Cour suprême américaine a jugé que les anciens présidents disposaient d’une vaste immunité.

L’équipe du procureur spécial Jack Smith a présenté à un tribunal de Washington un acte d’accusation révisé se focalisant sur le rôle de Donald Trump comme politicien candidat à une élection plutôt que comme ancien président, avec l’objectif que la procédure puisse suivre son cours.

Il est toutefois très peu probable qu’un éventuel procès se tienne avant l’élection présidentielle du 5 novembre, lors de laquelle Donald Trump est le candidat du Parti républicain face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris.

La Cour suprême américaine a jugé le 1er juillet que l’ancien président républicain disposait d’une immunité de principe pour des actions s’inscrivant dans le cadre des prérogatives constitutionnelles de son mandat.

Aucun commentaire n’a été obtenu dans l’immédiat auprès des avocats de Donald Trump, lequel a plaidé non coupable des chefs d’inculpation initiaux et dénonce des manoeuvres politiques destinées à l’empêcher de revenir à la Maison blanche.

Donald Trump a déclaré dans un communiqué diffusé sur son réseau Truth Social que la décision de la Cour suprême devrait entraîner le rejet de l’ensemble de l’affaire.

« (Jack) Smith a présenté exactement la même affaire dans le but de contourner la décision de la Cour suprême », a-t-il estimé.

Cette nouvelle inculpation intervient à dix semaines de l’élection présidentielle, alors que les enquêtes d’opinion créditent Kamala Harris d’une courte avance à l’échelle nationale dans les intentions de vote depuis que le président démocrate, Joe Biden, a mis fin en juillet à sa campagne de réélection.

Comme dans le précédent acte d’accusation, dévoilé l’an dernier, Donald Trump est accusé de complot destiné à empêcher la certification de la victoire électorale de Joe Biden par le Congrès, le 6 janvier 2021.

Des milliers de partisans de celui qui était alors encore en fonction à la Maison blanche avaient alors mené un assaut contre le Capitole.

Dans l’acte d’accusation révisé, le procureur spécial ne fait toutefois plus mention de pressions présumées exercées par Donald Trump sur le département américain de la Justice dans le cadre de ses efforts pour faire annuler sa défaite électorale face au démocrate Joe Biden en novembre 2020.

Il semble que cette démarche soit destinée à s’assurer que la procédure puisse suivre son cours, alors que la Cour suprême a déclaré que Donald Trump ne pouvait pas faire l’objet de poursuites pour ses pressions présumées sur le département.

(Avec la contribution de Jack Queen; version française Camille Raynaud)

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