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Trump favorable au retour de la Russie au G7, veut rassurer l’Ukraine

WASHINGTON (Reuters) – Le président américain Donald Trump a déclaré jeudi être favorable à un retour de la Russie au sein du G7, estimant que c’était une erreur d’exclure Moscou de ce qui était alors le G8, et a dit par ailleurs souhaiter une conférence avec la Russie et la Chine pour discuter des dépenses en matière de défense.

Il a effectué ces commentaires devant des journalistes dans le Bureau ovale, en marge de l’annonce d’une feuille de route pour l’imposition de droits de douane réciproques visant aussi bien les alliés que les concurrents de Washington.

Donald Trump s’est également voulu rassurant à propos de la participation de l’Ukraine à de quelconques discussions destinées à mettre fin à la guerre avec la Russie, après avoir annoncé la veille être convenu avec son homologue russe Vladimir Poutine d’ouvrir des négociations pour mettre fin au conflit.

Par la suite, le président américain a annoncé que des représentants américains et russes se rencontreraient vendredi à Munich, en Allemagne, en marge de la conférence annuelle sur la sécurité. L’Ukraine a également été invité, a-t-il dit.

Kyiv a fait savoir par la voie d’un conseiller du président Volodimir Zelensky qu’il n’était pas prévu de participer vendredi à des discussions avec Moscou. Une position commune entre l’Ukraine, les Etats-Unis et l’Europe est nécessaire au préalable, a-t-il ajouté.

Donald Trump a confirmé que l’Ukraine devait abandonner son objectif d’intégrer l’Alliance transatlantique, en écho à des commentaires effectués mercredi par son secrétaire à la Défense lors d’une réunion au siège de l’Otan.

Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, a également déclaré qu’il était « irréaliste » d’imaginer revenir aux frontières de l’Ukraine de 2014, soit avant l’annexion par la Russie de la péninsule de Crimée.

Kyiv réclame de longue date que tout accord de paix prévoit qu’il récupère les territoires conquis par Moscou, lequel contrôle environ un cinquième de l’Ukraine depuis le lancement de son offensive en février 2022.

« IL NE S’AGIT PAS D’AIMER OU DE NE PAS AIMER LA RUSSIE »

L’Ukraine et ses partenaires européens s’inquiètent d’un accord à leurs dépens, insistant pour participer aux négociations, d’autant plus avec ce qui est perçu comme des concessions considérables faites d’entrée de jeu par Washington à Moscou.

Le département d’Etat américain a rapporté jeudi que le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, s’est entretenu avec son homologue ukrainien, Andreï Sybiha‎, auprès duquel il a rappelé l’engagement de Washington à l’indépendance et à la stabilité de l’Ukraine. Ils ont discuté de la nécessité d’une « diplomatie courageuse » pour mettre fin à la guerre.

Donald Trump a déclaré jeudi aux journalistes que l’Ukraine aurait une place à la table des négociations organisées avec la Russie. « Ils en feront partie. Nous aurons l’Ukraine, nous aurons la Russie, et nous aurons d’autres personnes impliquées, beaucoup de personnes », a-t-il dit.

Plus tôt dans la journée, le Kremlin a déclaré que Kyiv participerait « d’une manière ou d’une autre » aux discussions visant à mettre fin à la guerre, qui approche de son troisième anniversaire. Un canal distinct existera toutefois entre Moscou et Washington, a ajouté la présidence russe.

La Russie faisait partie du G8 jusqu’à son exclusion décidée par les autres grandes puissances industrielles à la suite de l’annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée en 2014.

« J’adorerais les voir de retour. Je pense que c’était une erreur de les mettre dehors », a déclaré Donald Trump. « Il ne s’agit pas d’aimer ou de ne pas aimer la Russie. C’était le G8 ».

« Tout ce dont vous parlez, c’est la Russie. Ils devraient être assis à la table. Je pense que Poutine adorerait revenir », a ajouté le locataire républicain de la Maison blanche.

A LIRE

ANALYSE-Trump dit soutenir l’Ukraine, mais ses concessions déconcertent

(Andrea Shalal et Steve Holland; version française Jean Terzian)

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