Starmer espère que le faste de la réception de Trump le protégera de tout écueil
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par Elizabeth Piper et Steve Holland
LONDRES (Reuters) – Le Premier ministre britannique Keir Starmer espère que le faste de l’accueil royal qui attend le président américain Donald Trump lors de sa visite d’Etat au Royaume-Uni cette semaine le protégera contre tout écueil potentiel sur un éventail de sujets, comme la liberté d’expression et l’affaire Epstein.
Donald Trump doit arriver mardi soir au Royaume-Uni pour une visite de trois jours lors de laquelle il va rencontrer le roi Charles puis Keir Starmer. Il est attendu que le tapis rouge soit déroulé au président américain en de multiples occasions et que soient célébrés des accords d’investissements renforçant les liens commerciaux entre les deux pays.
Sous pression après avoir été contraint la semaine dernière de limoger son ambassadeur aux Etats-Unis, Peter Mandelson, pour des liens avec Jeffrey Epstein rendus publics par des médias britanniques, Keir Starmer entend profiter de la venue du chef de la Maison blanche pour mettre en exergue la manière dont leurs liens étroits peuvent profiter au Royaume-Uni.
A cette fin, la ministre britannique des Finances, Rachel Reeves, va prendre part à une réunion avec le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, à l’issue de laquelle devrait être annoncé un « groupe de travail transatlantique » destiné à accroître la coopération entre deux des plus importants centres financiers au monde.
Plusieurs accords d’une valeur totale supérieure à 10 milliards de dollars dans les secteurs énergétique et technologique vont être annoncés, ont déclaré lundi de hauts représentants américains.
« Cette deuxième visite d’Etat historique va souligner et renouveler la relation spéciale entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni », a dit un haut représentant américain.
S’exprimant lundi à Londres devant les journalistes, un porte-parole de Keir Starmer a déclaré que le dirigeant britannique voyait la venue de Donald Trump « avec le prisme » d’obtenir des avancées pour les travailleurs britanniques.
Il a noté les investissements américains annoncés en amont de la visite devant permettre de créer 1.800 emplois au Royaume-Uni ainsi qu’un partenariat dans le nucléaire à même de contribuer à faire baisser les prix de l’énergie dans le pays.
L’OMBRE D’EPSTEIN
Keir Starmer pourrait utiliser la réception de Donald Trump jeudi à la résidence de Chequers comme une bouffée d’oxygène, en mettant en avant toute avancée obtenue auprès du président américain, alors que plusieurs élus au sein de son Parti travailliste sont mécontents de la manière dont il a géré les départs de la vice-Première ministre Angela Rayner et de Peter Mandelson, auxquels il avait apporté un soutien sans faille avant un revirement abrupt.
Plusieurs faux-pas de Keir Starmer ont suscité chez des élus travaillistes des interrogations sur le savoir-faire politique et le sens du jugement du locataire de Downing Street, en particulier sur fond de montée dans les sondages du parti populiste Reform UK de Nigel Farage, l’un des chantres du Brexit.
Reste que l’écueil le plus important pourrait intervenir avec des questions à propos du défunt Jeffrey Epstein, après que Keir Starmer a dit la semaine dernière qu’il n’était au préalable pas au courant des liens étroits entre Peter Mandelson et le financier américain délinquant sexuel.
La relation entretenue dans le passé par Donald Trump et Jeffrey Epstein fait aussi l’objet d’une attention particulière, alors que les élus démocrates de la Chambre américaine des représentants ont rendu publique une lettre d’anniversaire que Donald Trump aurait envoyée à Jeffrey Epstein – ce que le président américain nie.
Pour cette visite d’Etat, lors de laquelle des manifestations anti-Trump sont attendues, Donald Trump sera accompagné notamment par son secrétaire d’Etat, Marco Rubio, qui va s’entretenir avec son homologue Yvette Cooper, récemment nommée à la tête du Foreign Office.
Des dirigeants d’entreprises feront également partie de la délégation américaine, notamment le directeur général de Nvidia, Jensen Huang, et le patron d’OpenAI, Sam Altman.
(Elizabeth Piper à Londres, Steve Holland à Washington; version française Jean Terzian, édité par Blandine Hénault)
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