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Prolongations à la COP26 pour arracher un accord contre le réchauffement

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Après deux semaines de pourparlers à Glasgow, les négociateurs de la COP26 de l’Onu sur le climat jouaient les prolongations samedi pour tenter d’arracher un accord et donner au monde une chance d’échapper aux pires conséquences du réchauffement climatique.

Alok Sharma, le président britannique de la conférence, a dit s’attendre à une clôture dans l’après-midi sur un accord entre les quelque 200 pays présents – superpuissances gourmandes en charbon et en gaz, pays producteurs de pétrole, îles du Pacifique menacées d’être englouties par la hausse du niveau de la mer.

Un nouveau projet de déclaration a été publié samedi dans le souci constant d’équilibrer les demandes des pays vulnérables et celles des puissances dont la consommation ou l’exportation de combustibles fossiles est vitale pour leur économie.

La Chine, premier émetteur de gaz à effet de serre, et l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, font partie des pays les plus réticents et contestent les formulations relatives à la fin des subventions aux énergies fossiles, principales responsables du réchauffement de la planète, ont déclaré deux sources à Reuters.

La dernière mouture du projet de déclaration continue cependant de prendre pour cible les combustibles fossiles – ce qu’aucune conférence des Nations Unies sur le climat n’a encore réussi à faire.

L’objectif de départ visait à respecter l’accord de Paris de 2015 consistant à une limitation du réchauffement de la planète à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels, au-delà de laquelle les effets du changement climatique s’annoncent selon les experts d’une ampleur catastrophique (élévation du niveau des mers, inondations, sécheresses etc).

Les engagements pris jusqu’ici – s’ils sont mis en oeuvre dans leur intégralité – pourraient permettre de limiter le réchauffement à 1,8°C, selon le directeur de l’Agence internationale de l’énergie, Fatih Birol. Une évaluation jugée exagérément optimiste par certains négociateurs de l’Onu.

La Chine et les Etats-Unis, les deux principaux émetteurs de gaz à effet de serre au monde, ont annoncé mercredi la conclusion d’un pacte de coopération dans la lutte contre le changement climatique, dont la réduction des émissions de méthane, la protection des forêts et une sortie progressive du charbon.

« VOUS VERREZ », DIT JOHN KERRY

L’émissaire américain pour le climat, John Kerry, a fait montre d’optimisme vendredi en réponse à une question relative aux propos de la militante pour le climat Greta Thunberg qualifiant la COP26 de « festival du ‘business as usual' ».

« Évidemment, je ne suis pas d’accord », a-t-il dit. « Et je pense que vous le verrez quand vous verrez ce qui se passe. »

L’accord américano-chinois oblige les deux pays à mettre de côté les tensions mutuelles sur d’autres différends politiques.

Le président Joe Biden, qui a réussi à faire approuver par le Congrès une enveloppe de 555 milliards de dollars de mesures climatiques dans le cadre d’un programme de relance post-pandémie, doit s’entretenir en visioconférence avec le dirigeant chinois Xi Jinping lundi soir, heure des États-Unis.

La dernière version de ce que beaucoup espèrent être l’accord final de Glasgow retient l’idée de demander aux pays de prendre des engagements climatiques plus stricts dès l’année prochaine, plutôt que de le faire tous les cinq ans comme c’est actuellement le cas.

La question du financement reste l’un des problèmes les plus épineux, les pays en développement faisant pression pour des règles drastiques permettant de garantir que les pays riches, dont les émissions sont grandement responsables du réchauffement, donnent davantage pour les aider à s’adapter à ses conséquences.

Les pays riches n’ont pas réussi à respecter l’engagement pris en 2009 de verser 100 milliards de dollars par an au titre du « financement climatique » à partir 2020, conduisant certains pays en développement à se montrer réticents en matière de réduction de leurs émissions.

L’enveloppe, dont le montant est bien en-deçà des besoins réels selon l’Onu, vise à aider les pays pauvres à abandonner les sources d’énergie aux combustibles fossiles et à faire face à des aléas climatiques de plus en plus extrêmes.

Le dernier projet de déclaration stipule que les pays riches doivent doubler le montant du financement consacré à l’adaptation d’ici 2025 par rapport aux niveaux de 2019.

(Avec la contribution de William James, Simon Jessop, Valerie Volcovici, Richard Valdmanis et Jake Spring; version française Elizabeth Pineau)

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