Le Premier ministre libanais espère réunir le gouvernement rapidement
Le Premier ministre libanais Najib Mikati a dit mardi espérer que le gouvernement puisse rapidement se réunir alors que son action demeure paralysée par les tensions autour de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth l’an dernier.
Najib Mikati n’a pas pu convoquer de conseil des ministres depuis le 12 octobre faute d’accord sur le travail du juge d’instruction Tarek Bitar, que le Hezbollah et ses alliés chiites accusent de partialité.
Le 14 octobre, des tirs meurtriers contre les manifestants favorables au Hezbollah et à Amal qui réclamaient la démission de Tarek Bitar ont ravivé le spectre de la guerre civile de 1975-1990 au Liban.
« Nous espérons reprendre les conseils des ministres rapidement », a déclaré le Premier ministre, qui a pris ses fonctions en septembre à l’issue de longues tractations sur la formation d’un nouveau gouvernement.
Le président Michel Aoun, allié du Hezbollah mais favorable à la poursuite de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth sans ingérences politiques, a appelé le gouvernement à reprendre sans tarder ses activités pour finaliser un accord avec les Fonds monétaire international (FMI).
Un accord avec le FMI est considéré comme le seul moyen pour le Liban de pouvoir bénéficier de l’aide internationale dont il a besoin pour éviter la faillite.
(Maha El Dahan et Tom Perry, version française Tangi Salaün)
Vous aimez nos publications ? Engagez-vous !
Les systèmes politiques et médiatiques ont besoin que s'exercent des contre-pouvoirs. Une majorité de journaux, télévisions et radios appartiennent à quelques milliardaires ou à des multinationales très puissantes souhaitant faire du profit, privant les citoyens d’un droit fondamental : avoir accès à une information libre de tout conflit d’intérêt.Le Journal Chrétien, service de presse en ligne bénéficiant d’un agrément de la Commission paritaire des publications et agences de presse du Ministère de la Culture, assure un contre-pouvoir à l’ensemble des acteurs sociaux, en vérifiant les discours officiels, en décryptant l'actualité, en révélant des informations de première importance ou en portant le témoignage des dominés.
La qualité de notre travail est reconnu par les médias séculiers. Dernièrement, le président du Journal Chrétien a accordé une longue interview à Sud Ouest, le deuxième quotidien régional français avec une diffusion totale de 219 000 exemplaires.
ENGAGEZ VOUS !
Quand les évangéliques sont attaqués, calomniés ou traités avec mépris par les médias traditionnels, un silence de notre part ne serait pas chrétien. Une telle attitude montrerait un renoncement suspect à se faire respecter et à exiger des médias mondains un tel respect.Lorsque les pasteurs et les églises évangéliques sont attaqués, le critère de la solidarité chrétienne doit jouer. Comment nous dire membres du Corps du Christ si nous restons indifférents à la persécution de certains d’entre nous, souvent réduits au silence et incapables de faire valoir leurs droits ou, tout simplement, de se faire respecter comme chrétiens ou communautés évangéliques ?
En s'appuyant sur notre plateforme de médias, l’action sur l’opinion publique est évidemment essentielle. Faire savoir est la condition de toute action, car rien n’est pire que le silence. D’où l’importance de l’action en direction des médias, des institutions et des populations.
Evidemment, ici comme ailleurs, la réticence de la part des chrétiens à agir comme des groupes de pression constitue une difficulté majeure. Mais, là encore, ne faudrait-il pas s’interroger sur notre dispersion et nos réticences à agir comme lobby, quand il s’agit de défenses des libertés et droits humains fondamentaux ?