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Pékin prévoit des sanctions pénales contre les partisans de l’indépendance de Taïwan

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par Yew Lun Tian

PEKIN (Reuters) – La Chine compte rendre les personnes défendant l’indépendance de Taïwan passibles de sanctions pénales à vie, a annoncé vendredi une porte-parole du Bureau des affaires taïwanaises de la Chine.

C’est la première fois que Pékin évoque explicitement des sanctions contre des personnes considérées comme des partisans de l’indépendance de l’île, alors que la Chine, qui considère Taïwan comme l’une de ses provinces, a intensifié ces dernières semaines ses pressions politiques et militaires pour y affirmer sa souveraineté.

Confirmant officiellement pour la première fois avoir dressé une liste des personnes considérées par Pékin comme des défenseurs de l’indépendance de Taïwan, le Bureau chinois des affaires taïwanaises a désigné comme « obstinément pro-indépendance de Taïwan » trois personnalités politiques taïwanaises: le Premier ministre Su Tseng-chang, le président du Parlement You Si-kun et le ministre des Affaires étrangères Joseph Wu.

La porte-parole de ce bureau a précisé que la Chine allait mettre en place des sanctions contre les personnes figurant sur cette liste, en les empêchant de pénétrer en Chine continentale ou dans les régions administratives spéciales de Hong Kong et Macau.

Les personnes figurant sur cette « liste noire », ainsi que leurs éventuelles entreprises ou les entités qui les financent, ne seront pas non plus autorisées à coopérer ou à recevoir des fonds de la part de personnes morales ou physiques basées en Chine continentale, a-t-elle ajouté.

Ces dispositions pourraient perturber le financement électoral dans l’île, alors que les politiciens taïwanais dépendent en partie des dons consentis par les entreprises locales, qui sont nombreuses à tirer profit d’échanges avec la Chine continentale, où des dizaines de milliers de Taïwanais vivent et travaillent.

Pékin prendra également « toute autre mesure qui pourrait être nécessaire » contre ces partisans de l’indépendance de Taïwan qui, à ses yeux « oublient leurs ancêtres, trahissent la patrie et divisent le pays » a expliqué la porte-parole en prévenant « qu’ils ne finiront jamais bien, ignorés par les hommes et jugés par l’Histoire ».

Le Conseil taïwanais des Affaires continentales n’a pas répondu dans l’immédiat à une demande de commentaire.

(Reportage Yew Lun Tian, avec la contribution de Lee Yi-Mou à Taipei ; version française Myriam Rivet, édité par Jean-Stéphane Brosse)

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