ONU: les États membres s’engagent sur un traité pour protéger la haute mer
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Au terme des négociations marathon, les États membres de l’ONU sont tombés d’accord samedi dernier à New York sur traité international de protection de la haute mer.
Une première dans la réduction des menaces qui pèsent sur les écosystèmes nécessaires pour le bien-être de l’humanité. Le traité qui sera traduit dans les six langues officielles de l’ONU va d’abord être passer au crible par les fins limiers des services juridiques de l’organisation avant d’être formellement adopté à une date qui reste encore à déterminer.
Représentant 60% des océans et près de la moitié de la planète, la haute mer était jusqu’ici ignorée dans le front environnemental. Ceci au profit de quelques espèces emblématiques et zones côtières affirment les spécialistes.
Lorsqu’il sera officiellement adopté après ratification, le nouveau traité va favoriser la mise sur pied des aires marines protégées dans les eaux internationales.
L’importance de la protection des océans n’est plus à démontrer selon les scientifiques. Les océans, d’une biodiversité microscopique fournissent la moitié de l’oxygène que l’homme respire mais aussi limitent le réchauffement climatique en absorbant une partie du CO2 qu’emettent les activités humaines, soulignent les experts.
Le patron de l’ONU, Antonio Guterres s’est félicité dans un communiqué de l’adoption ce traité qui selon lui » marque l’aboutissement de près de deux décennies de travail. Il s’agit » d’une victoire pour le multilatéralisme et pour les efforts mondiaux visant à contrer les tendances destructrices auxquelles est confrontée la santé des océans » a commenté Monsieur Guterres.
1% seulement de la haute mer fait aujourd’hui l’objet de mesures de conservation. Pourtant, cet outil est jugé indispensable pour la protection de 30% des terres et des océans de la planète d’ici 2023.
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