Moscou s’engouffre dans la querelle entre Zelensky et Trump, qui a « 200% raison »
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MOSCOU (Reuters) – La Russie a apporté jeudi son soutien au président américain Donald Trump dans sa confrontation verbale avec Volodimir Zelensky, accusant le président ukrainien de prononcer des remarques « inadmissibles » à l’encontre de dirigeants mondiaux, tandis qu’un allié du Kremlin s’est dit surpris de la vitesse avec laquelle la position de Washington a changé face à Kyiv.
Glaciales durant le mandat de l’ancien président Joe Biden du fait de l’offensive lancée par Moscou en Ukraine, les relations entre les Etats-Unis et la Russie, ennemis de la Guerre froide, se sont réchauffées depuis le retour de Donald Trump à la Maison blanche le 20 janvier.
A l’inverse, les liens entre Kyiv et Washington, dont l’aide sécuritaire a été cruciale pour permettre à l’Ukraine de se défendre face à ce que les Occidentaux ont dénoncé comme une invasion russe, ont commencé à se détériorer, entre la décision de l’administration Trump de mener des pourparlers uniquement bilatéraux avec Moscou et des tensions autour d’un potentiel accord sur les minerais ukrainiens.
Une querelle verbale est survenue en milieu de semaine entre Donald Trump et Volodimir Zelensky, le président américain qualifiant son homologue ukrainien de « dictateur sans élections » après Zelensky lui a reproché de vive dans une « bulle de désinformation » russe… à la suite de commentaires de Trump accusant Kyiv d’avoir « commencé la guerre ».
Le Kremlin s’est rangé du côté du chef de la Maison blanche, le porte-parole de la présidence russe déclarant jeudi que « la rhétorique de Zelensky et de nombreux représentants du régime de Kyiv laisse vraiment à désirer ».
« Il est évident que la cote de popularité de Zelensky n’a cessé de chuter », a ajouté Dmitry Peskov devant les journalistes, refusant toutefois d’entrer dans les détails.
Donald Trump a reproché à Volodimir Zelensky de disposer seulement de 4% d’opinion favorable, un argument que Kyiv considère issu de la propagande de Moscou. Les sondages d’instituts ukrainiens créditent Zelensky de plus de 50% d’opinion favorable.
« SI ON M’AVAIT DIT ÇA, IL Y A TROIS MOIS… »
« Il est récurrent, en particulier ces derniers mois, que des représentants du régime ukrainien se permettent de dire des choses absolument inadmissibles à propos des chefs d’autres Etats », a déclaré Dmitry Peskov, sans fournir d’exemple.
L’ancien président russe Dmitry Medvedev, désormais vice-président du Conseil de sécurité nationale, s’est dit étonné par la vitesse avec laquelle la position des Etats-Unis à l’égard de l’Ukraine a évolué.
« ‘Un dictateur sans élections, Zelensky ferait mieux d’agir vite ou il n’aura plus de pays’. Si on m’avait dit, il y a trois mois à peine, que ces mots viendraient d’un président américain, j’aurais rigolé », a-t-il écrit en anglais sur le réseau social X, reprenant un commentaire publié mercredi par Donald Trump sur son réseau social Truth. « Trump a 200% raison », a-t-il ajouté.
Entre la perspective d’une rencontre imminente entre Vladimir Poutine et Donald Trump, les discussions bilatérales sur l’Ukraine et la dégradation des liens entre Washington et Kyiv, un certain optimisme se dessine à Moscou sur la possibilité de mettre fin à la guerre en faisant accepter la plupart de ses conditions.
De longue date, le pouvoir russe considère Volodimir Zelensky comme un obstacle potentiel dans la conclusion d’un accord de paix, du fait de l’opposition féroce que le président ukrainien affiche à l’égard de Moscou et de sa fermeté concernant les conditions d’un quelconque accord.
Vladimir Poutine a déclaré à plusieurs reprises que Volodimir Zelensky devait organiser un scrutin pour renouveler son mandat, ce que Donald Trump a désormais également demandé, alors que les élections prévues l’an dernier n’ont pas pu être organisées à cause de la loi martiale instaurée face à l’offensive de la Russie.
(Dmitry Antonov à Moscou, avec Andrew Osborn à Londres; version française Jean Terzian)
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