Meta met fin à son programme de « fact-checking » aux États-Unis
(Reuters) – Le géant des réseaux sociaux Meta Platforms a supprimé mardi son programme de vérification des faits (« fact-checking »)aux États-Unis, se pliant ainsi aux critiques des conservateurs alors que Donald Trump se prépare à prendre ses fonctions.
Les changements affecteront Facebook, Instagram et Threads, trois des plus grands réseaux sociaux au monde avec plus de 3 milliards d’utilisateur.
« Nous avons atteint un point où il y a tout simplement trop d’erreurs et trop de censure. Il est temps de revenir à nos racines en matière de liberté d’expression », a déclaré Mark Zuckerberg dans une vidéo.
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JE FAIS UN DON MAINTENANTAu lieu d’un programme formel de vérification des faits pour traiter les éléments publiées sur ses plateformes, Mark Zuckerberg prévoit de mettre en place un système de « notes communautaires » similaire à celui utilisé sur X.
Meta concentrera également ses systèmes automatisés sur les « violations graves » et les contenus illégaux, a déclaré Mark Zuckerberg. Il cessera cependant de rechercher de manière proactive d’autres types de violations des règles, comme les discours haineux, et n’examinera ces messages qu’en réponse à des signalements d’utilisateurs.
La suppression du programme de vérification des faits, lancé en 2016, a pris les organisations partenaires par surprise.
« Le journalisme de vérification des faits n’a jamais censuré ou supprimé de messages ; il ajoute des informations et un contexte aux affirmations controversées et a démystifie les canulars et les conspirations. Les vérificateurs de faits utilisés par Meta suivent un code de principes exigeant l’impartialité et la transparence », a déclaré Angie Drobnic Holan, directrice de l’International Fact-Checking Network, dans un communiqué.
Pour l’instant, Meta ne prévoit pas d’appliquer ces changements en dehors du marché américain.
(Reportage Katie Paul à New York, Deborah Sophia et Aditya Soni à Bangalore, et Supantha Mukherjee à Stockholm ; version française Mara Vîlcu, édité par Kate Entringer)
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