L’Ukraine presse la Mongolie d’arrêter Vladimir Poutine
L’Ukraine a exhorté vendredi la Mongolie, où Vladimir Poutine se rend le 3 septembre, à interpeller le président russe en application d’un mandat d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) en mars 2023 pour la déportation illégale d’enfants ukrainiens en marge de l’invasion russe de 2022.
La Mongolie est signataire du traité fondateur de la CPI, le Statut de Rome entré en vigueur en 2002, et est donc tenue d’exécuter le mandat d’arrêt et de transférer Vladimir Poutine à La Haye, siège de la cour pénale.
« Nous appelons les autorités mongoles à se conformer au mandat d’arrêt international et à transférer Poutine à la Cour pénale internationale, à La Haye », a écrit sur Telegram le ministère ukrainien des Affaires étrangères.
Le Kremlin rejette l’accusation portée contre le président russe.
Son porte-parole, Dmitri Peskov, a dit vendredi n’avoir aucune inquiétude quant à un tel scénario. « Nous avons un excellent dialogue avec nos amis de Mongolie », a-t-il dit à des journalistes.
« Tous les aspects de la visite ont été discutés en détail », a-t-il ajouté.
(Reportage Yuliia Dysa, version française Sophie Louet, édité par Jean-Stéphane Brosse)
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