L’Onu espère que la trêve entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan va tenir
À l'heure de l'intelligence artificielle, l'accès à des faits vérifiables est crucial. Soutenez le Journal Chrétien en cliquant ici.(Reuters) – Les Nations unies se sont félicitées jeudi du cessez-le-feu conclu mercredi soir entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan après deux jours d’affrontements qui ont fait plus de 170 morts dans les deux camps.
Les combats qui ont opposé les forces azerbaïdjanaises et arméniennes ces derniers jours autour de l’enclave du Haut-Karabakh sont les plus violents depuis la guerre de l’automne 2020 entre les deux républiques du Caucase.
Alors que le secrétaire du Conseil de sécurité arménien, Armen Grigorian, avait remercié mercredi la « communauté internationale » pour la médiation qui a permis de mettre fin aux violences, la Russie, liée à l’Arménie par un pacte de défense, s’en est attribué le mérite.
Moscou a déployé depuis le conflit de novembre 2020 une force de maintien de la paix d’environ 2.000 hommes dans la région du Haut-Karabakh.
Miroslav Jenca, secrétaire général adjoint de l’Onu, a déclaré jeudi que la communauté internationale devait rester « pleinement mobilisée » pour permettre une issue pacifique au conflit, favoriser la désescalade et ramener les deux parties à la table de négociation.
Avant que les armes ne se taisent mercredi soir, le Premier ministre arménien avait accusé l’Azerbaïdjan d’avoir pris le contrôle de plusieurs villages et d’avoir tué 105 soldats arméniens.
L’Azerbaïdjan, qui est soutenu par la Turquie, a quant à lui annoncé jeudi un bilan de 71 militaires tués en deux jours d’affrontements.
L’ambassadeur russe aux Nations unies, Vassili Nebenzia, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité que Moscou négociait avec les deux camps pour consolider la trêve et permettre un retour à la ligne de cessez-le-feu de 2020.
L’enclave du Haut-Karabakh, reconnue par la communauté internationale comme partie intégrante de l’Azerbaïdjan, est peuplée majoritairement d’Arméniens.
(Reportage de Michelle Nichols aux Nations unies ; version française Camille Raynaud et Tangi Salaün, édité par Jean-Stéphane Brosse)
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