L’héritier de Samsung libéré sur parole
UWANG, Corée du Sud (Reuters) – L’héritier et vice-président du groupe Samsung Electronics, Jay Y. Lee, qui avait été condamné à deux ans et demi d’emprisonnement pour corruption, a été libéré sur parole vendredi.
« J’ai causé beaucoup de soucis à la population. Je m’excuse profondément. Je suis à l’écoute des préoccupations, des critiques, des inquiétudes et des attentes à mon égard. Je vais travailler dur », a-t-il déclaré aux journalistes.
Le soutien en faveur de sa libération conditionnelle, qu’il soit politique, public ou issu de la communauté des affaires au sens large, s’est accru en raison de l’inquiétude suscitée par le fait que des décisions stratégiques clés ne sont pas prises au sein du conglomérat sud-coréen.
Reconnu coupable d’avoir versé des pots-de-vin à un associé de l’ancienne présidente sud-coréenne Park Geun-hye, Jay Y. Lee a purgé 18 mois d’une peine révisée de 30 mois. Il avait initialement purgé un an d’une peine de cinq ans à partir d’août 2017, qui avait ensuite été suspendue. Cette décision de justice a ensuite été annulée et, bien que la peine ait été réduite, il a été renvoyé en prison en janvier de cette année.
Il devra encore obtenir l’autorisation du ministère sud-coréen de la justice pour reprendre le travail, mais cela ne devrait être qu’une formalité.
(Reportage Dogyun Kim et Joyce Lee avec Sunghyuk An; version française Camille Raynaud)