Les États-Unis mettent en garde les entreprises liées à la région du Xinjiang
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WASHINGTON (Reuters) – Les Etats-Unis réitèrent mardi leur mise en garde aux entreprises américaines sur d’éventuelle lien avec la région du Xinjiang en dénonçant le travail forcé et les violations des droits de l’homme dans cette région chinoise.
« Compte tenu de la gravité et de l’étendue de ces abus, les entreprises et les particuliers qui ne se désengagent pas des chaînes d’approvisionnement, des sociétés et/ou des investissements liés au Xinjiang pourraient courir un risque élevé d’enfreindre la loi américaine », a annoncé le département d’État américain.
L’administration de Joe Biden avertit dans un nouvel avis les entreprises américaines qu’elles risquent de violer la législation si leurs opérations sont liées, même « indirectement », au « vaste réseau de surveillance en pleine essor » du gouvernement chinois sur le Xinjiang.
Cette mise en garde s’applique également à l’octroi d’un soutien financier par des sociétés de capital-risque et de capital-investissement.
L’avis indique que le gouvernement chinois continue de commettre des « d’horribles abus » dans la région et ailleurs « en ciblant les Ouïghours, les Kazakhs et les Kirghizes, qui sont majoritairement musulmans, ainsi que les membres d’autres groupes ethniques et religieux minoritaires », ce que Pékin a toujours démenti.
Vendredi, le gouvernement américain a ajouté à sa liste noire économique 14 entreprises chinoises soupçonnées de violations des droits de l’homme dans le Xinjiang.
(Reportage Doina Chiacu et Michael Martina, Tim Ahmann et Susan Heavey, version française Laetitia Volga, édité par Nicolas Delame)