Les dirigeants de l’UE se réunissent pour un sommet sur le budget et l’aide à l’Ukraine
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par Jan Strupczewski
BRUXELLES (Reuters) – Les dirigeants des Etats membres de l’Union européenne (UE) tenteront jeudi, lors de leur sommet à Bruxelles, de convaincre le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, d’approuver un plan visant à offrir un financement stable à l’Ukraine.
L’Union européenne souhaite octroyer 33 milliards d’euros de prêts à faible taux et 17 milliards de subventions à l’Ukraine dans le cadre du budget communautaire pour la période 2024-2027, ce qui donnerait à l’Ukraine une prévisibilité sur ses financements.
L’UE vient en aide financièrement à l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en 2022, mais jusqu’à présent, elle ne l’a fait que par le biais d’accords intergouvernementaux qui nécessitent d’être approuvés au niveau national chaque année. Ces accords sont également plus onéreux et plus complexes qu’un financement qui entrerait dans le cadre du budget de l’UE.
Pour être approuver, l’aide financière doit toutefois de recueillir l’unanimité parmi les pays membres, et la Hongrie, étroitement liée à Moscou, et qui cherche à récupérer 20 milliards d’euros bloqués par l’UE pour violation de l’Etat de droit, s’y oppose pour le moment.
Le sommet de jeudi est la dernière occasion de parvenir à un accord avant d’abandonner ce projet et de revenir aux financements utilisés précédemment. L’Ukraine devrait en effet manquer de liquidités pour assurer le fonctionnement normal de l’Etat au mois de mars.
La dernière version du projet de conclusions du Conseil européen, que Reuters a pu consulter, prévoit d’organiser un débat annuel sur la manière dont l’argent est dépensé, à partir de rapports de la Commission, mais pas d’offrir un droit de veto à chaque Etat membre comme le réclame Budapest.
« Le Conseil européen organisera chaque année un débat sur la mise en oeuvre de (l’aide) avec l’objectif d’orienter l’approche de l’UE vis-à-vis de la situation résultant de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine », dit le document.
Il n’est pas certain que Viktor Orban accepte un tel accord. L’ambassadeur de Hongrie auprès de l’UE a déclaré mercredi à ses homologues lors d’une réunion préparatoire que Budapest souhaitait toujours disposer d’un droit de veto.
(Reportage Jan Strupczewski; version française Camille Raynaud)
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